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La Guinée équatoriale sans taxis depuis dix jours

La Guinée équatoriale tourne au ralenti depuis dix jours en raison d'un conflit entre le gouvernement et les chauffeurs de taxis, seul mode de transport collectif urbain, a constaté samedi un correspondant de l'AFP à Malabo.
Le gouvernement du petit Etat pétrolier africain a interdit par arrêté le 3 mai la circulation des taxis pour réguler le secteur, en réponse à une grève des chauffeurs protestant contre le nombre et le coût des documents administratifs qui leur sont demandés.

"Mes deux enfants ne vont plus a l'école parce que c'est loin", a confié vendredi a l'AFP un père de famille, Bonifacio Edu, dans Malabo.
"Je n'ai rien pour payer mon loyer. J'ai une femme et des enfants. Il n'y a plus rien à manger chez moi" a déclaré quant à lui Juan Edjang, chauffeur de taxi dans la capitale.
"Le gouvernement n'a même pas mis un autre moyen de transport après avoir interdit aux taxis de circuler", regrette une commerçante.

"A partir de la semaine prochaine, le service des taxis reprendra graduellement à Malabo et Bata, avec des garanties de sécurité pour les citoyens", avait promis le 7 mai le ministre de l'Intérieur, Clemente Engonga Nguema Onguene, dans un communiqué diffusé sur le site du bureau d'information et de presse de la Guinée équatoriale.

Dans ce même communiqué, le ministre regrettait que les réseaux sociaux qui critiquent le gouvernement n'aient pas dénoncé "les actes de délinquance, les assassinats, les holp-ups et les viols qu'ont commis les délinquants camouflés" en chauffeurs de taxi.

Pays pétrolier d'1,2 million d'habitants frontalier du Cameroun et du Gabon, la Guinée équatoriale est dirigée sans partage par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dont le fils Teodorin doit être jugé en France dans l'affaire des "biens mal acquis".

La Guinée équatoriale tourne au ralenti depuis dix jours en raison d'un conflit entre le gouvernement et les chauffeurs de taxis, seul mode de transport collectif urbain, a constaté samedi un correspondant de l'AFP à Malabo.Le gouvernement du petit Etat pétrolier africain a interdit par arrêté le 3 mai la circulation des taxis pour réguler le secteur, en réponse à une grève des...