Les enquêteurs tentent de savoir si l'assaillant qui a tué jeudi soir un policier sur les Champs-Elysées a agi grâce à l'aide de complices, a déclaré vendredi le procureur de Paris.
"Les investigations vont désormais s'attacher à déterminer (...) les éventuelles complicités dont il aurait pu bénéficier", a dit François Molins lors d'une déclaration à la presse.
Le magistrat a donné à cette occasion des détails sur le parcours du tireur, Karim Cheurfi, qui a également blessé deux autres policiers, en précisant que rien n'avait permis de déceler des signes de radicalisation lors de ses longs séjours en prison pour des faits de droit commun.
Karim Cheurfi ne faisait pas l'objet d'une fiche "S" des services de renseignement et "n'avait pas présenté, tout au long de sa période d'incarcération, donc pendant une période de quasiment 14 ans, de signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme", a déclaré François Molins.
"Les investigations vont désormais s'attacher à déterminer (...) les éventuelles complicités dont il aurait pu bénéficier", a dit François Molins lors d'une déclaration à la presse.
Le magistrat a...
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