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Migrants: adoption d'un plan pour accueillir mieux mais moins

Le Parlement italien a définitivement adopté un plan pour mieux accueillir les demandeurs d'asile, mais destiné aussi à faciliter les expulsions et freiner les arrivées.

Le Parlement a voté mardi en faveur de ce texte proposé en février par le ministre de l'Intérieur Marco Minniti, sur lequel le gouvernement avait posé la question de confiance.

Alors que l'Italie a vu débarquer près de 25.000 migrants au cours des trois premiers mois de l'année, soit une hausse de 30% selon l'agence européenne des frontières Frontex, le plan vise une répartition maximum sur le territoire, avec un objectif de 2,5 demandeurs pour 1.000 habitants. L'Italie compte actuellement plus de 176.000 demandeurs d'asile dans ses centres d'accueil.

Parallèlement, ce plan intègre la nécessité de réduire la durée des procédures. Actuellement, la réponse des commissions d'asile italiennes -- positive dans 40% des cas -- arrive dans un délai moyen de six mois.
Mais les recours en justice des déboutés peuvent ensuite durer deux ans, et c'est à cela que le gouvernement veut s'atteler en créant une juridiction spéciale unique pour ces recours.

Le ministre a également insisté sur la nécessité d'expulser les déboutés, et annoncé le projet de créer pour cela une vingtaine de centres de rétention avec un total de 1.600 places.
L'Italie cherche aussi à réactiver les accords de réadmission avec les pays d'origine, et à accélérer les procédures avec les pays où ces accords fonctionnent déjà, comme la Tunisie, l'Egypte ou le Nigeria.

Pour le gouvernement, une hausse des expulsions forcées servira aussi d'incitation aux départs volontaires, pour lesquels il a demandé un doublement des fonds.

Le Parlement italien a définitivement adopté un plan pour mieux accueillir les demandeurs d'asile, mais destiné aussi à faciliter les expulsions et freiner les arrivées.
Le Parlement a voté mardi en faveur de ce texte proposé en février par le ministre de l'Intérieur Marco Minniti, sur lequel le gouvernement avait posé la question de confiance.
Alors que l'Italie a vu débarquer près...