Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Abbas rejette toute solution "régionale" à la question palestinienne

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mercredi refuser toute solution "dans un cadre régional" ou "temporaire" au conflit israélo-palestinien, devant les chefs d'Etat arabes réunis en Jordanie.

De nombreux responsables israéliens plaident pour un règlement régional à l'un des plus vieux conflit du monde. Ils défendent notamment une reconnaissance de l'Etat hébreu par les pays arabes avant de reprendre langue avec les Palestiniens.

Ce processus est l'exact inverse de l'initiative de paix sur laquelle s'appuie depuis 2002 la diplomatie arabe. Elle prévoit une reconnaissance d'Israël par l'ensemble des membres de la Ligue arabe une fois obtenue la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967, c'est-à-dire la fin de l'occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.

M. Abbas a redit son attachement à cette initiative, jugeant que "les solutions temporaires ou intégrées dans un cadre régional" étaient "inefficaces".

Il a également de nouveau évoqué la question des colonies israéliennes en Territoires occupés --où vivent actuellement plus de 600.000 colons-- comme étant le principal obstacle à la paix.

Vendredi, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov, avait estimé qu'Israël n'avait pris "aucune mesure" pour se conformer à la résolution de l'ONU adoptée fin décembre condamnant les colonies et dénoncée par l'administration Trump.

M. Abbas a rencontré mardi l'envoyé de Donald Trump, Jason Greenblatt, quelques jours avant sa visite à la Maison Blanche, où sont également attendus prochainement le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. "Toutes ces rencontres auront un impact positif sur la question palestinienne", a-t-il prédit.

M. Greenblatt, représentant spécial en charge des négociations internationales, a qualifié de "très positive" la rencontre de mardi.

Les Palestiniens souhaitent que les dirigeants arabes leur apportent un soutien clair et uni qu'ils pourront faire valoir face à M. Trump, ce dernier ayant récemment semblé rompre avec la solution à deux Etats, israélien et palestinien.

Un sondage publié mercredi indique que la part des juifs israéliens soutenant un retrait de la Cisjordanie est passée de 60% en 2005 à 36% en 2017.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mercredi refuser toute solution "dans un cadre régional" ou "temporaire" au conflit israélo-palestinien, devant les chefs d'Etat arabes réunis en Jordanie.De nombreux responsables israéliens plaident pour un règlement régional à l'un des plus vieux conflit du monde. Ils défendent notamment une reconnaissance de l'Etat hébreu par les pays...