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L'exécutif de Catalogne entre les mains "d'extrémistes": Rajoy

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a déploré dans un entretien avec l'AFP que le gouvernement de Catalogne, en pleine fièvre indépendantiste, soit entre les mains "d'une force radicale et extrémiste".

"Que l'exécutif d'un territoire aussi important que la Catalogne, où vivent sept millions d'habitants et qui représente 18 ou 19% du PIB espagnol soit entre les mains d'une force radicale ou extrémiste comme la CUP, n'est pas possible", a dit le dirigeant conservateur, au pouvoir depuis 2011.

La Candidature d'unité populaire (CUP), une formation d'extrême gauche indépendantiste dispose de dix élus au parlement catalan sans lesquels les indépendantistes au pouvoir en Catalogne perdraient leur majorité parlementaire. La CUP prône notamment la désobeissance aux institutions espagnoles et exige de l'exécutif catalan qu'il mette en marche dès 2017 le processus qui doit mener la région à l'indépendance.

L'alliance des séparatistes est décidée à organiser coûte que coûte un référendum d'autodétermination en septembre 2017 pour ensuite se séparer de l'Espagne si elle emporte l'adhésion des Catalans. Elle "porte atteinte au modèle économique et social catalan d'une manière très importante", a déclaré le chef du gouvernement espagnol, en affirmant que les indépendantistes ont divisé la société catalane jusque dans ses familles.

Mariano Rajoy martèle que ce référendum "n'aura pas lieu". "Il n'y aura pas de référendum. Fondamentalement, cela signifie qu'il y aura aucun référendum qui viole la loi, que l'on respectera la loi, qu'il ne sera pas autorisé", a-t-il ajouté.
Et interrogé sur le point de savoir si une consultation symbolique pourrait être à nouveau organisée sans l'accord de l'Etat comme le 9 novembre 2014, il répond que "ce dont il s'agit c'est que cela n'arrive pas".

Madrid s'oppose systématiquement à l'organisation d'un référendum d'autodétermination, assurant que c'est un sujet sur lequel l'ensemble des Espagnols doivent se prononcer.

Depuis le début de l'année le gouvernement de Mariano Rajoy tente cependant une "opération dialogue", qui n'a pas à ce stade pas porté ses fruits, pour tenter de convaincre de regagner les coeurs en Catalogne.
M. Rajoy s'est dit prêt à parler de certaines revendications des Catalans, notamment en termes d'investissements dans le domaine des infrastructures, citant par exemple l'achèvement du "corridor méditerranéen", qui doit renforcer le trafic ferroviaire de marchandises.

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a déploré dans un entretien avec l'AFP que le gouvernement de Catalogne, en pleine fièvre indépendantiste, soit entre les mains "d'une force radicale et extrémiste".
"Que l'exécutif d'un territoire aussi important que la Catalogne, où vivent sept millions d'habitants et qui représente 18 ou 19% du PIB espagnol soit entre les mains d'une...