L'attitude du régime de Bachar el-Assad fait craindre un échec des pourparlers intersyriens qui doivent reprendre sous l'égide de l'Onu le 20 février à Genève, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault.
"Il faut que ces négociations soient crédibles, que les parties viennent de bonne foi, parce que nous avons connu dans le passé des expériences décevantes", a-t-il dit à la presse à l'issue d'une rencontre avec l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura.
"A Genève, l'année dernière, le régime par son intransigeance avait rendu tout dialogue impossible, aujourd'hui son attitude nous fait craindre qu'un scénario de ce type se répète", a-t-il ajouté. "Nous multiplions les contacts pour que les conditions se réunissent à nouveau d'un espoir de négociations".
Quant à l'opposition, le chef de la diplomatie française a souhaité que le haut comité pour les négociations (HCN) "puisse former rapidement une délégation inclusive".
Cette délégation a vocation à "rassembler les groupes notamment représentant les groupes armés qui ont participé à l'accord de trêve et d'autres personnalités de l'opposition qui partagent le même objectif, celui d'une transition démocratique en Syrie."
"Il faut que ces négociations soient crédibles, que les parties viennent de bonne foi, parce que nous avons connu dans le passé des expériences...
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