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Abbas n'exclut pas une rupture de la coopération sécuritaire avec Israël

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a estimé mercredi à Paris qu'il n'aurait pas d'autre choix que de suspendre la coopération sécuritaire avec Israël si la colonisation menée par l'Etat hébreu se poursuivait.

"Nous sommes engagés dans la voie de la paix et de la sécurité mais j'ai un plafond", a-t-il dit devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.

"Par exemple, si Israël continuait la colonisation, nous avons des décisions pour arrêter la coopération sécuritaire avec Israël mais j'ai bloqué la mise en oeuvre de cette décision jusqu'à maintenant", a-t-il ajouté, selon la traduction en français de ses propos.

"Mais si la colonisation se poursuit, je n'aurai pas d'autre choix que de le faire, je n'en serai pas responsable, c'est le gouvernement israélien qui est responsable parce qu'il poursuit et intensifie cette colonisation", a-t-il dit.

Le parlement israélien a adopté lundi un texte de loi qui légalise rétroactivement la construction de 4.000 logements de colons juifs sur des terrains privés appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie occupée.

Ce vote a provoqué un tollé chez les Palestiniens et suscité l'inquiétude de la communauté internationale, notamment de l'Onu et de l'Union européenne, qui ont estimé qu'une "ligne rouge" avait été franchie.

Mahmoud Abbas, qui a rencontré mardi François Hollande à l'Elysée a dénoncé "une agression" contre le peuple palestinien et une violation du droit international.

La France, qui tente en vain depuis plus de deux ans de raviver un processus de paix moribond, a pour sa part espéré qu'Israël revienne sur cette loi "contraire à la solution de deux Etats".

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a estimé mercredi à Paris qu'il n'aurait pas d'autre choix que de suspendre la coopération sécuritaire avec Israël si la colonisation menée par l'Etat hébreu se poursuivait.
"Nous sommes engagés dans la voie de la paix et de la sécurité mais j'ai un plafond", a-t-il dit devant la commission des Affaires étrangères du...