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Inflexible, Fillon réaffirme n'avoir rien fait "d'illégal"

François Fillon a de nouveau répliqué jeudi soir aux attaques "soigneusement préparées" à son encontre en affirmant qu'il n'y avait "rien d'illégal" dans le fait d'avoir voulu faire de son épouse sa "collaboratrice".

En meeting à Charleville-Mézières (Ardennes), le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle a dit sa "colère froide" alors que lui-même et sa famille sont sous le coup d'une enquête judiciaire pour emplois présumés fictifs et abus de biens sociaux présumés.

"'Ardennes tient ferme' : C'est la devise d'un régiment que j'ai aidé à maintenir à Charleville-Mézières, eh bien ce sera la mienne !", a-t-il déclaré sous les applaudissements.

"Inutile de vous dire qu'aujourd'hui, c'est réconfortant d'être au milieu de vous (... ) loin de cette agitation malsaine entretenue chaque jour par le microcosme", a-t-il ajouté.

François Fillon s'est dit à nouveau victime d'attaques "d'une violence inouïe. Du jamais vu sous la Ve République et même sans doute sous la IVe République".

"Ces attaques ne sortent pas de nulle part, elles sont soigneusement préparées, elles ont été mijotées dans les arrière-cuisines de ces officines qu'on finira bien par découvrir un jour", a-t-il lancé, après avoir accusé mercredi le pouvoir socialiste d'un "coup d'Etat institutionnel".

Il a dit avoir "confiance" dans le travail des enquêteurs et a émis le souhait que "la justice tranche rapidement cette affaire".

S'agissant des emplois de son épouse Penelope et de ses enfants, qu'il a rémunérés, François Fillon a dénoncé des "mensonges".

"On me reproche d'avoir voulu que mon épouse soit la première de mes collaboratrices, celle qui depuis 40 ans construit avec moi mon parcours tous les jours", a-t-il dit.

"Il n'y a à cela rien d'illégal et j'assume le choix qui fut le mien de m'appuyer sur elle, sur mes proches, qui savent mieux que quiconque les sacrifices et les dévouements qui ont jalonné mon chemin politique".

François Fillon a de nouveau répliqué jeudi soir aux attaques "soigneusement préparées" à son encontre en affirmant qu'il n'y avait "rien d'illégal" dans le fait d'avoir voulu faire de son épouse sa "collaboratrice".
En meeting à Charleville-Mézières (Ardennes), le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle a dit sa "colère froide" alors que lui-même et sa...