Elles sont élégantes, fortes, intelligentes, réussies. Elles sont unies depuis quelques mois sous une même bannière étoilée : The United State of Women, une ONG qui se bat en toute féminité et intelligence pour les droits du sexe dit (et seulement dit) faible. Pour, justement, se tenir dans les droits et les libertés auprès des hommes, dans les domaines civiques, économiques, de l'éducation et de la santé.
Même si elle a été produite et diffusée en juin dernier, une vidéo, qui met en scène de brillantes personnalités, vient de ressortir sur les réseaux sociaux, en réaction, en réponse à l'élection d'un Donald Trump ouvertement misogyne et sexiste, qui se vante de sa perception des femmes en ces termes : « Je suis automatiquement attiré par les belles femmes... Je les embrasse tout de suite, comme un aimant. Je les embrasse, je n'attends même pas. Et quand tu es une star, elles te laissent faire. Tu peux les attraper par la ch..., tu fais tout ce que tu veux. »
Actrices de cinéma ou de télévision (un grand nombre dans la série Scandal), scénariste, réalisatrice, auteur, philanthrope, femme d'affaires, directrice du conseil de politique extérieure des USA ou même réceptionniste, de surcroît sourde, à la Maison-Blanche, races et religions confondues, elles sont toutes fantastiques.
Le Today we can change tomorrow de ces femmes – il y a même dans ce casting une transgenre – n'a jamais résonné plus juste et plus approprié. Dans ce défilé de belles âmes féminines, Michelle Obama, Meryl Streep, Tina Fey, Oprah Winfrey, mais aussi Kerry Washington, Dr. Jen Welter, Leah Katz-Hernandez, Amani al-Khatahtbeh, Katie Lowes, Connie Britton, Jessica Williams, Laverne Cox, Indra Nooyi, Dina Powell, Tory Burch, Adepero Oduye, Bellamy Young, Cecilia Munoz, Cecile Richards, Aidy Bryant, Christy Turlington, Cynthia Erivo, Valerie Jarrett, Tina Tchen, Megan Smith, Shonda Rhimes et Tracee Ellis Ross portent avec un magnifique sourire la voix et la mission de toutes les femmes.
Depuis le 20 janvier, leur action prend une autre résonance, enveloppée d'une urgence. Tout comme les manifestations de femmes et autres actions-réactions qui ne cessent de se multiplier aux quatre coins des États-Unis.
À quand le tour de notre triste Liban qui n'a qu'une femme ministre dans son nouveau gouvernement ?