Près de quatre millions de Damascènes ont des difficultés à s'approvisionner en eau potable depuis plus d'une semaine après l'attaque d'une source située en dehors de la capitale syrienne, a-t-on appris jeudi auprès des Nations unies.
Les approvisionnements depuis les sources de Ouadi Barada et Aïn al Fija, qui couvrent 70% des besoins de Damas, ont été coupés, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha).
Dans un communiqué, l'Ocha explique que les infrastructures ont été délibérément visées et détruites, sans préciser quel camp est responsable de l'attaque.
La vallée de Ouadi Barada est située dans une poche de résistance rebelle que l'armée syrienne et ses alliés tentent de reprendre depuis la semaine dernière.
Un habitant et des insurgés affirment que des frappes aériennes ont détruit une station de pompage. Le gouvernement accuse de son côté les rebelles d'avoir pollué les sources avec du carburant ce qui aurait contraint les autorités à couper l'approvisionnement et à puiser dans les réserves.
Selon un habitant de Damas, l'eau n'est disponible que deux heures par jour et un système de roulement par quartier a été instauré. Parallèlement, le prix de l'eau en bouteille s'est envolé et a plus que doublé dans les magasins d'alimentation d'Etat.
"L'Onu se préoccupe du risque de voir ces coupures d'eau provoquer des maladies qui se transmettent par les eaux souillées", dit l'Ocha dans son communiqué.
Les approvisionnements depuis les sources de Ouadi Barada et Aïn al Fija, qui couvrent 70% des besoins de Damas, ont été coupés, selon le Bureau de la...
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