L'ancien Premier ministre libanais, Tammam Salam, a accordé mardi sa confiance au gouvernement de son successeur, Saad Hariri. "La confiance est la première des priorités, les Libanais en ont bien besoin", a affirmé M. Salam.
"J'ai dis plusieurs fois qu'il ne peut y avoir un bon climat politique au milieu des dissensions, et qu'il ne peut y avoir une bonne économie alors que les investissements reculent", a-t-il ajouté. M. Salam a également affirmé qu'il est "nécessaire de rester attaché à la Constitution et de respecter le Taëf". "L'évolution d'un régime politique ne peut se faire que par l'accord, dans un climat sain et dans le respect de la Constitution, a dit M. Salam. Toute tentative de changer la nature du régime sera vouée à l'échec".
Après M. Salam, c'est le député Antoine Zahra (Forces libanaises) qui a accordé sa confiance au gouvernement Hariri. "Nous espérons qu'avec ce nouveau mandat, nous assisterons à des réalisations nationales", a-t-il déclaré. M. Zahra s'est toutefois demandé "comment le gouvernement annonce dans sa déclaration ministérielle qu'il renonce à son pouvoir de défense et laisse à qui le veut le droit d'inventer sa propre résistance ?" "Comment est-ce que le peuple peut avoir confiance dans les institutions constitutionnelles, quand le gouvernement renonce d'emblée à son droit, en tant que pouvoir exécutif, de défendre le pays", a-t-il ajouté.
Le député Farid el-Khazen a aussi pris la parole pour accorder au gouvernement sa confiance.
L'ancien Premier ministre libanais, Tammam Salam, a accordé mardi sa confiance au gouvernement de son successeur, Saad Hariri. "La confiance est la première des priorités, les Libanais en ont bien besoin", a affirmé M. Salam.
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