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L'Onu va envoyer 20 observateurs à Alep-Est

Le gouvernement syrien et plusieurs parties sur le terrain ont accepté l'envoi de 20 observateurs onusiens à Alep-Est pour y superviser les évacuations, a affirmé le porte-parole de l'Onu mardi.

Les Nations unies attendent en revanche que toutes les parties au conflit autorisent l'accès à des livraisons d'aide humanitaire dans Alep, où des civils vivent assiégés depuis juillet dernier.
Le feu vert pour l'envoi des 20 observateurs à Alep-Est a été donné à l'Onu au lendemain de l'adoption à l'unanimité d'une résolution en ce sens par le Conseil de sécurité.
"Nous avons reçu l'autorisation pour envoyer 20 employés nationaux et internationaux à Alep pour jouer un rôle critique dans la surveillance et la réponse apportée à Alep", a déclaré le porte-parole de l'Onu Stéphane Dujarric. "Avoir accès aux personnes ayant besoin d'une aide humanitaire vitale est urgent", a-t-il ajouté.

Quelque 25.000 personnes, des rebelles et des civils, ont été évacuées de la métropole septentrionale d'Alep depuis le début des opérations la semaine dernière, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Le secteur oriental de l'ex-capitale économique de Syrie était aux mains des rebelles depuis 2012 et sa conquête représente la plus importante victoire du régime de Bachar el-Assad dans la guerre qui a fait plus de 310.000 morts en près de six ans.

Une équipe de l'Onu est déjà présente au barrage de Ramouseh, tenu par le gouvernement syrien à Alep pour surveiller et contrôler les convois de bus transportant des personnes évacuées vers des territoires rebelles, a expliqué M. Dujarric.
"La protection de civils quittant ces zones reste la préoccupation principale", a-t-il poursuivi. "Tous les civils restants doivent être autorisés à évacuer en toute sécurité s'ils le désirent".

La France, qui avait proposé la résolution onusienne sur le déploiement d'observateurs à Alep-Est, a affirmé que son objectif était d'éviter un nouveau Srebrenica, en référence à la ville de Bosnie où fut perpétré en 1995 le pire massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le gouvernement syrien et plusieurs parties sur le terrain ont accepté l'envoi de 20 observateurs onusiens à Alep-Est pour y superviser les évacuations, a affirmé le porte-parole de l'Onu mardi.
Les Nations unies attendent en revanche que toutes les parties au conflit autorisent l'accès à des livraisons d'aide humanitaire dans Alep, où des civils vivent assiégés depuis juillet...