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La classe politique libanaise condamne les attentats du Caire et d'Istanbul

La classe politique libanaise a condamné l'attentat à la bombe qui a tué au moins 25 personnes dimanche en pleine célébration de la messe à l'intérieur d'une église copte orthodoxe au Caire ainsi que le double attentat qui a fait samedi soir près de 40 morts au coeur d'Istanbul.

Le président de la République, Michel Aoun, a contacté le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour lui présenter ses condoléances. Qualifiant l'attentat de "crime horrible", il a affirmé que le Liban est solidaire du peuple égyptien. M. Aoun a également contacté le pape de l'église copte, Tawadros II.

Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a pour sa par affirmé que "le terrorisme, qui a pris pour cible des musulmans sur les places publiques d'Istanbul et des fidèles chrétiens dans une église au Caire, est contraire à toutes les valeurs humaines et religieuses, de même qu'il n'est le fruit d'aucune religion et ne choisit pas ses victimes".

"Après ces attentats, la communauté internationale a la responsabilité croissante et exceptionnelle, non seulement de développer la coopération et la lutte contre ces phénomènes, mais également de plancher sur la résolution des crises et des conflits qui ont créé ces phénomènes", a également souligné M. Hariri.

L'ancien Premier ministre, Nagib Mikati, a affirmé que les attentats d'Istanbul et du Caire "sont une preuve que le terrorisme et la violence n'ont pas de religion". L'ancien chef du gouvernement, Fouad Siniora, a  contacté le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ainsi que le président turc Recep Tayyip Erdogan. "Ce crime est un crime qui prend pour cible l'unité nationale égyptienne qui n'a pas été affectée par le passé et qui ne sera affectée ni aujourd'hui ni dans le futur", a-t-il dit à al-Sissi. "Le terrorisme n'a ni religion ni identité et la Turquie et son peuple peuvent remporter la bataille", a affirmé M.Siniora à l'adresse du président turc. 

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a dénoncé dans un communiqué "le terrorisme qui se déplace d'un pays à un autre et celui qui a frappé la ville d'Istanbul est un acte lâche". M.Geagea a souligné la "nécessité de mettre un terme à ce terrorisme qui menace la stabilité mondiale". Le chef des FL a également condamné l'attaque en Egypte et s'est dit solidaire de l'Egypte.  "Le terrorisme ne distingue pas entre un pays et un autre, ou entre une religion et l'autre", a déclaré M.Geagea. 

Le ministre sortant Nabil de Freige a de son côté affirmé que "personne se peut se tenir les bras croisés face au crime terroriste qui a pris pour cible les chrétiens coptes". "Les communiqués visant à dénoncer ne servent à rien face au terrorisme extrémiste qui frappe partout sans distinction, a affirmé M. de Freige. La récurrence de ces crimes (...) exige une coordination au niveau régional et international", a-t-il conclu. 

 

La classe politique libanaise a condamné l'attentat à la bombe qui a tué au moins 25 personnes dimanche en pleine célébration de la messe à l'intérieur d'une église copte orthodoxe au Caire ainsi que le double attentat qui a fait samedi soir près de 40 morts au coeur d'Istanbul.
Le président de la République, Michel Aoun, a contacté le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi...