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France : derniers meetings avant le premier tour de la primaire de la droite

"La colère des Français" était au coeur des derniers meetings vendredi des candidats à la primaire de la droite avant le premier tour de scrutin, dimanche, dont l'issue, cruciale pour la présidentielle de 2017, s'annonce incertaine.

Longtemps favori des sondages, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, qui séduit la droite modérée et le centre, a dépeint une "France malade de la montée du populisme et de l'extrémisme", devant environ 1.500 supporteurs réunis à Lille (nord).
"Je ne sous-estime pas la colère des Français et la souffrance des Français", a-t-il dit, mais le populisme, "c'est le mensonge au peuple pour le tromper avant l'élection, pour faire après le contraire de ce qu'on avait annoncé".

L'extrême droite est, selon tous les sondages, assurée de se qualifier au second tour de la présidentielle de 2017, portée par les craintes face à la crise migratoire et aux attentats, mais aussi à cause de l'émiettement de la gauche.

Au sein de la droite, l'ancien président Nicolas Sarkozy a lui aussi adopté un discours dur, en s'attaquant à l'islam ou à l'immigration.
Vendredi, à Nîmes (sud), il s'est adressé à "ceux qui refusent de voir la réalité". "Combien de Brexit, combien d'élections américaines, combien de référendums européens perdus vous faudra-t-il pour que la colère du peuple soit entendue?", a-t-il lancé devant 4.000 partisans.

Son ex-Premier ministre François Fillon, qui a effectué une remontée spectaculaire dans les sondages ces derniers jours avec un programme très libéral sur le plan économique, a lui promis de créer "la surprise" dimanche. "Nous nous battons pour redresser notre pays!", a-t-il lancé devant plus de 4.000 supporteurs réunis à Paris.

Alors que la campagne officielle avant le premier tour s'achevait, le nombre de votants pour ce scrutin inédit à droite restait la principale inconnue, attendu entre deux et quatre millions.
En raison de cette incertitude, les sondeurs restaient prudents sur les résultats de leurs enquêtes, qui situent les trois candidats dans un mouchoir : 31% pour Juppé, 30% pour Sarkozy et 27% pour Fillon selon un sondage Ifop-Fiducial publié jeudi.

"La colère des Français" était au coeur des derniers meetings vendredi des candidats à la primaire de la droite avant le premier tour de scrutin, dimanche, dont l'issue, cruciale pour la présidentielle de 2017, s'annonce incertaine.Longtemps favori des sondages, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, qui séduit la droite modérée et le centre, a dépeint une "France malade de la montée...