"Nous sommes en contact étroit (...) avec nos alliés turcs, c'est pourquoi le chef d'état major inter-armées (américain Joseph Dunford) est à Ankara aujourd'hui", a affirmé M. McGurk, ajoutant que les Etats-Unis voulaient que l'offensive sur Raqa soit "la plus coordonnée possible".
"Nous sommes constamment en contact avec tous les différents intervenants", a ajouté le responsable américain admettant que la situation est "complexe en Syrie".
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes, arabes et turkmènes soutenue par les Etats-Unis, qui mènent l'offensive pour reprendre Raqa aux jihadistes, avaient indiqué plus tôt que Washington était d'accord pour que la Turquie ne joue aucun rôle dans l'opération.
La Turquie s'inquiète de la montée en puissance des FDS, dominées par les milices kurdes YPG qu'elle considère comme des "terroristes" proches du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), organisation séparatiste kurde de Turquie en guerre contre Ankara depuis 1984.
"Il y a de multiples intérêts et différentes parties et nous (...) travaillons constamment pour nous assurer (...) qu'il y ait un objectif commun contre Daech" (acronyme arabe de l'EI), a souligné M. McGurk
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