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La justice espagnole demandera l'aide de la France pour retrouver le corps d'un militant basque

La justice espagnole a annoncé vendredi avoir rouvert l'enquête sur l'assassinat il y a 36 ans d'un militant basque en France et adressera une commission rogatoire à la France pour procéder à la recherche du corps dans un lieu qui pourrait être identifié.

Un juge de l'Audience nationale a ordonné "la réouverture du dossier (...) après la découverte de nouveaux éléments qui permettraient d'identifier le lieu exact du territoire français où pourrait être enterré le corps de Jose Miguel Echeverria dit Naparra", indique un communiqué de cette instance spécialisée notamment dans les affaires de terrorisme.

Présenté comme un membre présumé de l'organisation séparatite armée ETA par le parquet, Jose Miguel Echeverria "Naparra" avait disparu dans le Sud-Ouest de la France en juin 1980.
Selon ses proches, l'enlèvement et l'assassinat du jeune homme de 22 ans avait été revendiqué par une milice d'extrême droite, le Bataillon Basque Espagnol (BVE), l'un des groupuscules tolérés par les autorités qui avaient agi contre l'ETA à la fin des années 1970 et au début des années 1980.

Après ces milices, les commandos parapoliciers des GAL (Groupes antiterroristes de Libération), très proches de l'Etat espagnol, avaient aussi perpétré des attentats anti-ETA, notamment en France.
Des années troubles au cours desquelles des policiers, gardes civils et mercenaires ont été impliqués dans des assassinats et des enlèvements.

L'affaire de la disparition de "Naparra" n'avait jamais avancé et l'enquête menée à l'Audience nationale avait finalement été refermée.

Désormais, en se fondant sur les nouvelles informations transmises par la famille, le juge va faire adresser une commission rogatoire à la France afin que soient menées "des recherches des restes" avec l'aide de l'expert judiciaire Francisco Etxeberria Gabilondo, spécialiste des exhumations de disparus, notamment sous la dictature de Francisco Franco (1939-1975).

L'avocat de la famille Iñigo Iruin avait indiqué début octobre lors d'une conférence de presse que le corps du disparu se trouverait dans "une zone boisée, au nord de Mont-de-Marsan (...) à une heure de Ciboure", lieu de sa disparition.

La justice espagnole a annoncé vendredi avoir rouvert l'enquête sur l'assassinat il y a 36 ans d'un militant basque en France et adressera une commission rogatoire à la France pour procéder à la recherche du corps dans un lieu qui pourrait être identifié.
Un juge de l'Audience nationale a ordonné "la réouverture du dossier (...) après la découverte de nouveaux éléments qui...