Le gouvernement égyptien a décidé mercredi d'interdire la construction de nouvelles statues sur les places publiques sans l'accord préalable des autorités après plusieurs polémiques créées par certaines sculptures.
Le dernier cas en date représente un soldat enlaçant une femme par derrière, dans la province de Sohag, à 500 km au sud du Caire. La statue a provoqué l'indignation des habitants et des utilisateurs des réseaux sociaux qui y ont vu une invitation au harcèlement sexuel. Les autorités ont alors été contraintes de modifier l'oeuvre en faisant disparaître le soldat. Il est "interdit de restaurer ou d'ériger des statues, muraux ou sculptures sur les places publiques" sans l'accord "des ministères de la Culture et des Antiquités", a indiqué un communiqué du gouvernement.
Cette décision a été prise après "plusieurs (cas de) statues (...) non conformes à l'histoire de l'Egypte", a souligné un responsable du gouvernement qui a souhaité garder l'anonymat.
Une statue particulièrement laide représentant Néfertiti --reine à la beauté légendaire et épouse du pharaon Akhenaton-- a également embarrassé les autorités égyptiennes, et attisé toutes sortes de moqueries sur les réseaux sociaux. Elle a fini par être retirée de la ville de Samalout (sud) où elle avait été érigée.
Le dernier cas en date représente un soldat enlaçant une femme par derrière, dans la province de Sohag, à 500 km au sud du Caire. La statue a provoqué l'indignation des...
Les plus commentés
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban
La mer qu’il voit danser
À Gaza, le Hamas entend continuer à exister militairement et politiquement