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Culture - En librairie

Maya Zankoul, à la page

Après un premier ouvrage illustré intitulé « Amalgam », la graphiste Maya Zankoul revient avec un second opus, édité par Marilyn Chbeir, qu'elle signe et illustre elle-même.

Elle est jeune, enjouée et badine. Elle émerge de son blog depuis plus d'un an pour étaler ses coups de gueule, ses piques, ses critiques incisives dans une société où elle a pourtant choisi volontairement d'y vivre. Maya Zankoul n'est plus à présenter. Depuis son premier Amalagam, un petit recueil illustré où elle donne des coups de boutoir dans le quotidien, la jeune graphiste libanaise s'introduit sans crier gare, mais en toute discrétion dans chaque maison. En effet, on peut soit avoir accès à son journal intime sur le Net, soit actuellement en suivant les péripéties sur papier dans son second opus intitulé Amalgam 2.

Journal intime
L'héroïne de Maya Zankoul n'est autre qu'elle-même. Avec ses cheveux noirs relevés et ses grands yeux bridés, elle observe les petits défauts de la société et les passe au crible dans un vocabulaire drôle et épinglant. Mais l'héroïne représente également quiconque des lecteurs qui s'est retrouvé un jour face à pareille situation.
Qui n'a pas dans sa tendre enfance expérimenté les caramels gluants de la grand-mère qui insiste à vous en offrir une poignée ? Ou le plombier qui, après un travail commandé, n'a que cette phrase à la bouche « payez comme vous voulez », avant de vous asséner une somme mirobolante ? Ou encore cet homme de rue qui s'évertue à vous aider à garer alors que vous vous débrouillez très bien ?
Tous ces petits moments vécus chaque jour, dans la rue, au bureau ou encore à la maison, la graphiste se charge de les compiler et de les illustrer.
Elle s'amuse également à croquer le paysage urbain et toutes ses carences et défectuosités, toujours en anglais, et dans un phrasé désinvolte et dépourvu de cynisme. Comme si elle se voulait le simple témoin et non le juge de cette société. Ce sont alors les affiches très évocatrices des grands boulevards, les guirlandes de Noël qui ornent bizarrement les rues en plein été, ou les problèmes avec les connexions Internet qui sont passés au tamis.
Sans arrière-pensée politique ou autre (si, si, c'est vrai, cela existe encore), Maya Zankoul se fait le porte-parole espiègle du milieu bigarré où elle évolue et son seul objectif est de partager avec ses lecteurs quelques rires qui pourraient leur enlever - tout comme à elle - le stress de la journée.
Amalgam 2 se trouve dans les librairies. Il est également vendu en ligne.
Elle est jeune, enjouée et badine. Elle émerge de son blog depuis plus d'un an pour étaler ses coups de gueule, ses piques, ses critiques incisives dans une société où elle a pourtant choisi volontairement d'y vivre. Maya Zankoul n'est plus à présenter. Depuis son premier Amalagam, un petit recueil illustré où elle donne des...

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