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Culture - Festival

Bipod et Irtijal ont inventé le CO2 antipolluant

Nouveau-né dans le paysage festivalier libanais, CO2-chorégraphes et compositeurs est une nouvelle plate-forme artistique qui initie et présente des spectacles inédits, collaborations entre danseurs et musiciens. Organisé par Bipod et Irtijal, en partenariat avec l'ambassade de Norvège à Beyrouth et Performing Arts Hub (Norvège), il déroule ses spectacles du 28 septembre au 5 octobre.

Le trio derrière CO2 : Ahmad Ghossein, Omar Rajeh et Sharif Sehnaoui. Photo MGH

Chaque évènement artistique ou culturel qui éclot dans le marasme ambiant constitue, incontestablement et indépendamment de ses qualités (ou pas), une bouffée d'air frais salutaire. Le cadet des festivals libanais s'intitule justement CO2, un double C comme chorégraphes et compositeurs, parce qu'il rapproche des talents des domaines de la danse et de la musique puisqu'il est organisé par Bipod, le Beirut International Platform of Dance et Irtijal, le festival international de la musique expérimentale.
La première édition de CO2 sera basée sur des échanges et des collaborations entre des artistes libanais et norvégiens, avec le soutien de l'ambassade de Norvège et Performing Arts Hub Norway.
« Au total huit spectacles, dont deux seulement ne sont pas inédits, indique Omar Rajeh, qui se partage avec Sharif Sehnaoui et Ahmad Ghossein la direction de CO2. Les six autres sont le fruit de plusieurs mois de travail et de collaboration artistique. »



Le programme 2014 de CO2, à aspirer à pleins poumons, se présente comme suit :

Dimanche 28 septembre
« Conversation #3 – Distant voices ». De Heine Avdal et Yukiko Shinozaki /Fieldworks (Norvège/Belgique) avec Rabih Beaini (Liban). À 18h, au Saint-Georges, durée : 45 minutes. Ce spectacle en plein air se propose comme « une investigation des effets de l'organisation spatiale sur les corps et sa perception en jouant sur des objets sonores mobiles et modulaires ».

 

Lundi 29 septembre
« Room » Cynthia Zaven, Mia Habis (Liban) et Oyvind Skarbo (Norvège). À 20h30, à la Crypte du théâtre Monnot, durée : 40 minutes. Ce spectacle sera également donné le samedi 4 octobre à 18h, à l'Institut français de Deir el-Qamar. Une conversation entre la danseuse Mia Habis, la pianiste Cynthia Zaven et le batteur Oyvind skarbo.

 

Mardi 30 septembre
– « Every Order Eventually Looses its Terror » (60 min), de Impure Company/ Hooman Sharifi. Au théâtre al-Madina, à 20h30. Né en Iran, émigré en Norvège, Sharifi explore dans ce spectacle trois thèmes majeurs : le sacrifice, le deuil (et plus particulièrement le rituel chiite de Achoura) et l'amour.
– Concert avec « Morphosis » (Liban), Charles Cohen (USA) et NMO (Norvège), au Yukunkun, à 22h. Improvisateur de free-jazz venant de Philadelphie, Cohen est l'un des heureux musiciens sachant manier le Buchla Music Easle, un rarissime spécimen de synthétiseur modulaire portatif. Sa collaboration avec le Libanais Rabih Beaini (Morphosis) et le duo norvégien NMO promet de faire des étincelles.
– Également ce soir-là, au théâtre al-Madina, à 20h30, cinq musiciens venant de Norvège et de Suède présentent un concert « Atomic » de jazz et de musique improvisée mêlant les traditions américaines (Ellington, Archie Shepp, Charles Mingus...) au free jazz du Vieux Continent.



Jeudi 2 octobre

« 100 pas presque » de Taoufiq Izeddiou (Maroc) et NMO (Norvège). Ce spectacle de 60 minutes est présenté le jeudi 2 octobre à 17h à Zahlé et le dimanche 5 octobre à 17h, sur la corniche de Beyrouth. En 2001, Taoufiq Izeddiou créait la première compagnie de danse contemporaine au Maroc. Il propose ici une déambulation chorégraphiée avec danseurs et musiciens qui se veut une ode à la lenteur.

 

Vendredi 3 octobre
« A Day At The Pool » (40min) avec Helle Siljeholm (Norvège) et Charbel Haber (Liban). À 18h, au Saint-Georges. La chorégraphe/danseuse norvégienne et le compositeur et musicien Charbel Haber tissent une performance entre jeu des corps et celui des instruments.

 

Samedi 4 et dimanche 5 octobre
« Time Takes the Time Time Takes » de Guy Nader/ Maria Campos (Liban/Espagne) avec Niklas Sandberg (Suede/Norvège).
Samedi 4 à 20h à la bibliothèque nationale de Baakline et dimanche 5 octobre à 20h30, au Beirut Art Center. Une conversation physique et dynamique rythmée comme le mouvement répétitif du pendule.

 

 

Chaque évènement artistique ou culturel qui éclot dans le marasme ambiant constitue, incontestablement et indépendamment de ses qualités (ou pas), une bouffée d'air frais salutaire. Le cadet des festivals libanais s'intitule justement CO2, un double C comme chorégraphes et compositeurs, parce qu'il rapproche des talents des domaines de la danse et de la musique puisqu'il est organisé par...

commentaires (1)

Ca fait très plaisir de voir toutes les initiatives et nouvelles aventures dans lesquelles se lancent les Libanaises et les Libanais! Bravo à le monde!!!

NAUFAL SORAYA

07 h 18, le 18 septembre 2014

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Commentaires (1)

  • Ca fait très plaisir de voir toutes les initiatives et nouvelles aventures dans lesquelles se lancent les Libanaises et les Libanais! Bravo à le monde!!!

    NAUFAL SORAYA

    07 h 18, le 18 septembre 2014

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