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Économie - Social

Journaliers d’EDL : les zones d’ombre se multiplient

Un journalier lors du sit-in de lundi à la corniche du Fleuve. Photo Hassan Assal

La crise sociale qui oppose depuis plusieurs semaines les journaliers à la direction d'EDL servirait de paravent à plusieurs conflits d'intérêts internes d'ordre politique, affirme un communiqué de l'agence de presse al-Markaziya. Le dossier du règlement des factures de carburant, celui des compteurs intelligents ainsi que celui qui concerne la réalité de la pénurie de personnel revendiqué par les représentants des journaliers pour justifier leur désaccord par rapport au nombre de candidats au cadre fixé par EDL figureraient ainsi parmi les dossiers occultes que dissimulerait la contestation.
Ce nouveau volet de l'affaire a été révélé par les directions des trois sociétés privées en contrat avec EDL depuis 2012 (BUS, NUC et KVA), lesquelles pointent du doigt une division interne au sein même de l'établissement public. Ces dernières n'hésitent d'ailleurs pas à accuser une partie du personnel, hostile au partenariat qui lie les prestataires de services au fournisseur, de saboter leurs efforts pour mener à bien leur mission.
Plus tôt dans la journée, les syndicats des travailleurs et des usagers d'EDL ont lancé un appel à « lever le blocus imposé au fournisseur d'électricité », selon un autre communiqué. Ils ont également adressé une mise en garde sur « le risque d'effondrement » de l'office autonome en cas de prolongement de la contestation, qualifiée de « farce » selon leurs propres termes, et appelé les autorités à y mettre un terme.
Le conseil d'administration d'EDL s'était également réuni dans la soirée de mardi dans les locaux de la centrale thermique de Zouk pour formuler une demande en ce sens. La réunion avait aussi pour objectif de décider des suites judiciaires à donner aux différentes infractions commises par les journaliers et dont le fournisseur d'électricité estime avoir été victime. Plusieurs représentants du mouvement de contestation pourraient ainsi se voir poursuivis pour avoir répandu « des rumeurs malveillantes » au sujet de l'office, entre autres incriminations.

La crise sociale qui oppose depuis plusieurs semaines les journaliers à la direction d'EDL servirait de paravent à plusieurs conflits d'intérêts internes d'ordre politique, affirme un communiqué de l'agence de presse al-Markaziya. Le dossier du règlement des factures de carburant, celui des compteurs intelligents ainsi que celui qui concerne la réalité de la pénurie de personnel...

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