Actualités - CHRONOLOGIE
Un précédent sous le mandat du président Chamoun
le 20 mars 2000 à 00h00
Un conflit autour de la signature de deux arrêts de mort avait également éclaté sous le mandat du président Camille Chamoun, entraînant la démission du ministre de la Justice, Émile Tyan, rappelle notre chroniqueur judiciaire Bahjat Jaber. Dans les faits, la Cour de cassation avait condamné à mort deux personnes qui avaient tué le propriétaire d’une épicerie. Le dossier avait été soumis à la commission d’amnistie qui avait approuvé la pendaison de l’assassin mais qui avait recommandé que la peine de l’autre – qui n’avait fait qu’accompagner le meurtrier – soit commuée en une peine de prison à perpétuité. Tyan avait adopté la décision de la commission et soumis le dossier aux présidents de la République et du Conseil des ministres. Mais ces derniers prirent le contre-pied de la décision de la commission d’amnistie et du ministre de la Justice. Ils signèrent un décret commuant la condamnation à mort de l’assassin en une peine de prison à perpétuité et condamnant son complice à la peine capitale, ce qui avait poussé Tyan à démissionner.
Un conflit autour de la signature de deux arrêts de mort avait également éclaté sous le mandat du président Camille Chamoun, entraînant la démission du ministre de la Justice, Émile Tyan, rappelle notre chroniqueur judiciaire Bahjat Jaber. Dans les faits, la Cour de cassation avait condamné à mort deux personnes qui avaient tué le propriétaire d’une épicerie. Le dossier avait été...
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