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Syrie : l'Onu sceptique devant la proposition russe de couloirs humanitaires à Alep

L'Onu a réagi jeudi à la proposition russe de couloirs humanitaire à Alep (Syrie) en réaffirmant que la meilleure solution était de permettre un accès humanitaire libre et sûr aux civils.

"Ce dont nous avons besoin en tant qu'humanitaires, c'est de pauses humanitaires de 48 heures pour permettre des opérations transfrontalières et à travers les lignes de front", a réaffirmé le patron des opérations humanitaires de l'Onu Stephen O'Brien. Cela permettra, a-t-il dit dans un communiqué, d'évaluer les besoins et "d'aider les gens là où ils se trouvent".

Quant aux couloirs proposés par Moscou, "il est essentiel que de tels couloirs soient garantis par toutes les parties" au conflit et qu'ils soient utilisés "volontairement". "Personne ne doit être forcé de fuir, par un itinéraire précis ou vers une certaine destination", a-t-il souligné.

Interrogé à ce propos, l'ambassadeur britannique Matthew Rycroft s'est lui aussi montré sceptique. "Si ces couloirs permettent de faire parvenir de l'aide à Alep, ils seront bienvenus", a-t-il déclaré à des journalistes. Mais il a rejeté l'idée de s'en servir "pour vider Alep" en prélude à un assaut contre la ville. "La meilleure chose à faire pour améliorer la situation à Alep est de mettre fin à la campagne de bombardement menée par le régime et ses alliés", a-t-il affirmé.

La Russie, alliée du président syrien Bachar el-Assad, a annoncé jeudi des couloirs humanitaires pour permettre aux civils et combattants de sortir des secteurs rebelles de la métropole d'Alep, assiégés et bombardés sans relâche par le régime.
L'initiative russe, si elle se concrétise, pourrait ouvrir la voie à la reprise totale par le régime de cette deuxième ville et ex-capitale économique de Syrie et porter ainsi un coup fatal à la rébellion qui lutte depuis cinq ans pour renverser M. Assad.

L'Onu a réagi jeudi à la proposition russe de couloirs humanitaire à Alep (Syrie) en réaffirmant que la meilleure solution était de permettre un accès humanitaire libre et sûr aux civils."Ce dont nous avons besoin en tant qu'humanitaires, c'est de pauses humanitaires de 48 heures pour permettre des opérations transfrontalières et à travers les lignes de front", a réaffirmé le patron...