Deux mois après le lancement de leur offensive pour reprendre Syrte, les forces libyennes alliées au gouvernement de Fayez Sarraj pilonnent et assiègent les combattants du groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI) dans le centre-ville, a déclaré mardi leur porte-parole.
Les jihadistes, qui défendent leur dernier bastion en Libye, parviennent cependant à tenir leurs ennemis à distance grâce à des tireurs embusqués et des tirs de mortier.
"Nos forces frappent les activistes à l'aide de l'artillerie et de l'aviation autour du complexe Ouagadougou dans le quartier de Ghiza Asskariya, et dans le centre-ville", a dit Rida Issa, porte-parole de la brigade de Misrata qui mène l'offensive. "Elles visent les membres de l'Etat islamique, leurs véhicules, leurs dépôts de munitions et leurs centres de commandement."
Un combattant de Misrata a été tué et vingt autres ont été blessés par un tir de mortier sur la ligne de front de Zaafran, a-t-il ajouté, tandis que 13 corps de djihadistes ont été découverts.
Selon les commandants de la brigade de Misrata, plusieurs centaines de jihadistes sont retranchés autour du complexe Ouagadougou, de l'université et d'un hôpital.
Les forces de Misrata, qui ont rapidement chassé l'EI des quelque 200 km de bande côtière dont les jihadistes s'étaient emparés à l'ouest de Syrte, progressent désormais prudemment après avoir perdu plus de 200 combattants dans la bataille.
A l'est de Syrte, les brigades alliées à l'Armée nationale libyenne du général Khalifa Haftar, qui rejette le gouvernement de Fayez Sarraj, combattent les islamistes sur un autre front à Benghazi.
Les jihadistes, qui défendent leur dernier bastion en Libye, parviennent cependant à tenir leurs ennemis à...
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