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Yémen: l'Onu salue une amélioration de la situation sécuritaire

L'envoyé de l'Onu qui chapeaute les pourparlers de paix interyéménites à Koweït a salué lundi "une avancée tangible" pour mettre fin aux combats dans le Yémen en guerre.

"Des informations montrent une réelle amélioration de la situation qui reflète l'engagement des deux parties pour une cessation des hostilités", a affirmé le médiateur de l'OnuIsmaïl Ould Cheikh Ahmed dans un communiqué publié à l'issue de la cinquième journée de négociations.
Sa déclaration intervient au lendemain de celle plus pessimiste sur les "divergences significatives" entre les délégations des rebelles chiites Houthis, accusés d'être soutenus par l'Iran, et du gouvernement qui ont entamé jeudi à Koweït des pourparlers de paix sous l'égide de l'Onu.

M. Cheikh Ahmed a indiqué que le comité de coordination du cessez-le-feu ainsi que des comités locaux --chargés de superviser la trêve sur le terrain-- "déployaient des efforts extraordinaires pour assurer la sécurité des Yéménites". Le diplomate onusien s'est dit "encouragé" par ces "positifs développements".

Aucun progrès n'avait été jusque-là enregistré dans les pourparlers, les deux parties discutant toujours des moyens de consolider le cessez-le-feu, constamment violé depuis son entrée en vigueur le 11 avril. Les négociateurs ont convenu de charger deux responsables, un pour chaque partie, de soumettre des recommandations sur la consolidation de la trêve, selon le médiateur de l'Onu.

La délégation gouvernementale, soutenue par l'Arabie saoudite, estime que la trêve devrait s'accompagner de la mise en place de mesures de confiance, dont la levée du siège des régions encerclées et la libération des prisonniers politiques et des détenus.

Les rebelles exigent un arrêt immédiat des opérations aériennes de la coalition arabe sous commandement saoudien, qui est intervenue en mars 2015 au Yémen en soutien au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi.

Sur Facebook, le ministre yéménite des Affaires étrangères Abdel Malak al-Mekhlafi, chef de la délégation gouvernementale, a qualifié d'"improductives" les négociations avec les rebelles à qui il reproche d'éviter de discuter des questions de fond.

La délégation gouvernementale exige de négocier le retrait des rebelles de toutes les régions qu'ils ont conquises depuis 2014 et la restitution des armes lourdes à l'Etat, comme le stipule la résolution 2216 de l'Onu. En revanche, les rebelles réclament au préalable l'ouverture d'un processus politique et l'établissement d'un gouvernement d'union nationale, ont indiqué à l'AFP des sources proches des pourparlers.
Ces discussions de paix s'étaient ouvertes jeudi soir après l'arrivée à Koweït, avec un retard de trois jours, des représentants des rebelles et de leurs alliés, des partisans de l'ancien président du Yémen Ali Abdallah Saleh.
La guerre qui ravage le Yémen a fait 6.400 morts, pour la moitié des civils, et 30.500 blessés, selon des estimations de l'Onu.

L'envoyé de l'Onu qui chapeaute les pourparlers de paix interyéménites à Koweït a salué lundi "une avancée tangible" pour mettre fin aux combats dans le Yémen en guerre.
"Des informations montrent une réelle amélioration de la situation qui reflète l'engagement des deux parties pour une cessation des hostilités", a affirmé le médiateur de l'OnuIsmaïl Ould Cheikh Ahmed dans un...