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Moyen Orient et Monde - Crise des réfugiés

Erdogan met la pression sur l’UE en menaçant de ne pas respecter l’accord

Tout l'accord, sinon pas d'accord : la Turquie a mis la pression hier sur l'Union européenne (UE) pour qu'elle applique ses engagements dans le cadre du plan controversé de retour des migrants, déjà au ralenti après un démarrage en fanfare lundi.
Le président Recep Tayyip Erdogan a en effet prévenu que la Turquie ne remplirait pas sa part du marché si l'UE ne respectait pas elle-même ses promesses, évoquant notamment l'exemption des visas dès juin pour les citoyens turcs voulant se rendre en Europe. Cet accord, signé le 18 mars, vise à dissuader les passages clandestins en Europe, confrontée à sa pire crise migratoire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La Turquie s'y est engagée à accepter le retour sur son sol de tous les migrants entrés illégalement en Grèce depuis le 20 mars. Le plan prévoit en outre que pour chaque réfugié syrien renvoyé en Turquie, un autre sera « réinstallé » dans un pays européen dans la limite de 72 000 places. Sur le plan financier, l'UE a promis une aide pouvant aller jusqu'à six milliards d'euros.
L'accord est officiellement appliqué depuis lundi, quand un premier groupe de 202 personnes a été ramené de Grèce en Turquie. Mais le processus s'est, depuis, embourbé, Athènes faisant face à une explosion des demandes d'asile que ses autorités sont obligées de traiter avant toute expulsion. La Grèce, qui dit être confrontée à une pénurie de juristes et d'interprètes, a estimé mercredi que le traitement des dossiers entraînerait une « pause » de 15 jours des renvois.
Voisine de la Syrie, la Turquie accueille quelque 2,7 millions de réfugiés syriens fuyant leur pays en guerre, dont 250 000 vivent dans des camps, et a déjà dépensé quelque 10 milliards de dollars pour subvenir à leurs besoins, selon M. Erdogan.
(Source : AFP)

Tout l'accord, sinon pas d'accord : la Turquie a mis la pression hier sur l'Union européenne (UE) pour qu'elle applique ses engagements dans le cadre du plan controversé de retour des migrants, déjà au ralenti après un démarrage en fanfare lundi.Le président Recep Tayyip Erdogan a en effet prévenu que la Turquie ne remplirait pas sa part du marché si l'UE ne respectait pas elle-même...

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