L'ONG syrienne a affirmé que le "réalisateur Naji Jerf, père de deux enfants, a été assassiné aujourd'hui par (les balles d'un) pistolet à Gaziantep (à la frontière syrienne) en Turquie".
Cet activiste connu pour son opposition au régime syrien et son hostilité à l'EI a réalisé plusieurs documentaires sur la crise syrienne. Il a collaboré avec "Raqa est massacrée en silence" qui documente secrètement depuis avril 2014 les abus des jihadistes dans la ville de Raqa du nord de la Syrie, capitale autoproclamée de l'organisation extrémiste.
"Il était supposé arriver cette semaine à Paris après avoir reçu avec sa famille un visa d'asile pour la France", a confié à l'AFP un ami de Naji Jerf qui a préféré garder l'anonymat.
M. Jerf avait occupé le poste de rédacteur en chef du magazine syrien Hentah qui publie, selon son site web, "les scènes de la vie quotidienne du citoyen syrien".
Ce n'est pas la première fois que des activistes syriens de l'opposition sont visés en Turquie.
Fin octobre, l'EI a revendiqué la mort d'Ibrahim AbdelKader, un jeune militant syrien, et de son ami. Ils avaient été retrouvés décapités dans une maison à Sanliurfa, dans le sud de la Turquie.
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