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Nucléaire: l'AIEA "referme" le dossier des activités passées de l'Iran

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a formellement refermé mardi le dossier concernant la dimension militaire passée du programme nucléaire iranien, une étape cruciale en vue de la mise en oeuvre de l'accord nucléaire conclu en juillet, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Une résolution adoptée par l'exécutif de l'agence, lequel compte 35 pays, a pris acte mardi du fait que l'enquête de l'AIEA avait été menée "selon le calendrier convenu", ce qui "met fin à l'examen de ce sujet" par l'agence.
Cette étape était prévue par la feuille de route adoptée en juillet dans le cadre de négociations entre Téhéran et les grandes puissances pour solder le dossier nucléaire iranien.

La fermeture officielle de l'enquête doit désormais permettre à Téhéran d'achever la mise en oeuvre des mesures préliminaires à l'application de l'accord conclu le 14 juillet à Vienne avec les grandes puissances, attendue pour le début de l'année prochaine.

L'Iran doit notamment modifier son réacteur à eau lourde d'Arak, envoyer à l'étranger la majeure partie de son stock d'uranium enrichi et achever de démonter des milliers de centrifugeuses. Les investigations de l'AIEA ont toutefois confirmé que l'Iran avait bel et bien mené avant 2003 une série de travaux pour se doter de l'arme atomique, malgré les démentis de la République islamique. L'enquête, dont les conclusions avaient été rendues publiques le 2 décembre, avait toutefois relevé qu'aucune indication "crédible" ne suggérait la poursuite de telles

activités depuis 2009.
Les activités suspectes, dont certaines s'étaient poursuivies après 2003, n'avaient "pas dépassé le stade d'études de faisabilité et scientifiques, et l'acquisition de certaines compétences et capacités techniques", selon les experts de l'AIEA.

Les Etats-Unis avaient fait savoir en octobre que les conclusions de l'AIEA n'entraveraient pas la mise en oeuvre de l'accord conclu par l'Iran et les grandes puissances le 14 juillet à Vienne. Cet accord prévoit une levée des sanctions frappant l'Iran, en échange d'une limitation des capacités nucléaires de ce pays.
"Ce dossier a une histoire longue et complexe, et l'héritage de méfiance entre l'Iran et la communauté internationale doit être surmonté", a toutefois prévenu mardi le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano.

L'accord de Vienne, mettant fin à plus de treize ans de différends dans ce dossier, est destiné à garantir la nature strictement pacifique des activités nucléaires iraniennes, notamment par le biais d'un contrôle renforcé de l'AIEA.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a formellement refermé mardi le dossier concernant la dimension militaire passée du programme nucléaire iranien, une étape cruciale en vue de la mise en oeuvre de l'accord nucléaire conclu en juillet, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Une résolution adoptée par l'exécutif de l'agence, lequel compte 35 pays, a pris acte mardi du...