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Cameroun: visite surprise d'une ministre française dans l'Extrême-Nord, cible de Boko Haram

La secrétaire d'Etat française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, a effectué mardi une visite-surprise à Maroua, chef-lieu de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, cible régulière d'attaques et d'attentats des islamistes nigérians de Boko Haram, a constaté un journaliste de l'AFP.

"La pauvreté et le sous-développement sont le terreau de la radicalisation, d'où l'importance dans un territoire en faillite économique et sociale de recréer de l'activité, de redonner des revenus et d'épauler les ONG", a souligné Mme Girardin à son arrivée dans la ville, quadrillée par la police et l'armée.

Voulant par sa présence - la première visite d'un ministre français à Maroua depuis 2007 - apporter "un message de solidarité aux populations de l'Extrême-Nord", elle a estimé qu'il fallait "aller sur le terrain, là où les besoins humanitaires sont les plus importants". La région de l'Extrême-Nord - l'une des plus pauvres du Cameroun - est régulièrement frappée par des attaques et des attentats-suicides meurtriers commis par Boko Haram, qui a rallié le groupe de l'Etat islamique (EI).

Le président camerounais Paul Biya et Mme Girardin avaient déjà évoqué lundi la menace que fait peser Boko Haram sur l'extrême-nord du pays, "qui reste une préoccupation majeure pour les autorités", toujours demandeuses d'un soutien technique à la force régionale (Nigeria, Cameroun, Tchad, Niger et Bénin) en lutte contre les islamistes nigérians, selon la secrétaire d'Etat française.
Le Cameroun accueille plus de 300.000 réfugiés, dont 60.000 Nigérians, mais aussi 250.000 Centrafricains ayant fui la crise dans leur pays.

La secrétaire d'Etat française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, a effectué mardi une visite-surprise à Maroua, chef-lieu de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, cible régulière d'attaques et d'attentats des islamistes nigérians de Boko Haram, a constaté un journaliste de l'AFP.
"La pauvreté et le sous-développement sont le terreau de la radicalisation,...