Le président du syndicat des enseignants des écoles privées, Nehmé Mahfouz, a affirmé mardi lors d'une manifestation devant le siège de la Cour des comptes que le Comité de coordination syndical (CCS) va poursuivre son action jusqu'à ce que la grille des salaires soit placée à l'ordre du jour de la Chambre des députés.
"Le CCS possède tous les moyens pour agir et obtenir ses droits, a déclaré M. Mahfouz. Nous allons continuer à éduquer vos enfants et descendre dans les rues". "Ce mouvement a pour objectif de mettre la pression sur la classe politique pour qu'elle réactive le travail de la Chambre des députés", a-t-il poursuivi accusant les responsables politiques de "boycotter toutes les institutions constitutionnelles".
"Nous allons imposer à votre ordre du jour la grille des salaires, parce que c'est la priorité et que cela fait quatre ans que nous l'attendons", a affirmé M. Mahfouz. "Le droit à la grève est un droit sacré et personne n'a le droit de nous interdire de nous mettre en grève. Nous ne permettrons à personne de toucher au CCS et à son droit à la grève", a-t-il martelé.
Le ministre de l'Éducation, Elias Bou Saab, avait critiqué hier l'action des syndicats. "Réclamer l'adoption de la nouvelle grille des salaires est un droit, mais les professeurs doivent savoir qu'ils se sont parfois trompés dans la méthode utilisée, avait-il déclaré. Le CCS en est arrivé à vouloir m'apprendre à faire mon travail et je souhaite que chaque partie connaisse son rôle et son travail".
Le CCS revendique le vote de la nouvelle grille des salaires dans le secteur public et les écoles privées. Le principal problème qui entrave l'approbation cette grille est la détermination de sources de financement.
"Le CCS possède tous les moyens pour agir et obtenir ses...
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