Papa, tu nous as quittés le 13 octobre 2015. Désormais, tu es notre ange gardien auprès du Seigneur et de la Vierge Marie.
Tu étais un époux, un père et grand-père aimant.
L'amour de Dieu, la sincérité, la transparence, l'honnêteté et la fidélité ont jalonné ta vie.
La miséricorde et le pardon sont les enseignements principaux que tu répétais souvent dans tes paroles. Tu étais un battant et te battais beaucoup pour les autres, tu n'acceptais jamais l'injustice pour les autres, même si tu pardonnais en ce qui te concerne. Tu as beaucoup sacrifié et lutté, rien n'était un cadeau pour toi. Tu as toujours été serviable envers ta famille, ta communauté, ta patrie, la collectivité. Tu étais engagé et dévoué pour le Liban durant la période de guerre.
Tu étais entier et tu ne dissociais pas les convictions profondes de l'exécution. Tu étais un homme courageux et humble comme il n'en reste que peu, tu étais digne, simple, modeste et vrai. Tu es une grande perte pour ta famille et pour ton pays. Tu te souciais beaucoup pour la collectivité et pour l'intérêt public. Tu te dévouais avec générosité. Je n'oublierai jamais tes conseils qui me donnaient confiance.
Il est écrit dans l'Évangile de saint Matthieu : « Car là où est ton bonheur, là sera ton cœur aussi. » Ton bonheur était tourné vers toutes les valeurs citées ci-dessus. Une chose est sûre : tu avais du cœur. Avec toute la foi que tu nous as inculquée, la séparation sur terre reste difficile à vivre, tu aurais pu rester encore plus longtemps parmi nous et avec tes petits-enfants. Geddo, nous avons toujours besoin de toi, de ta sagesse, de ta prière, de tes décisions conciliant le courage, la bonne volonté, l'espérance et la raison. Il me reste à te remercier, et un grand merci pour tous tes sacrifices, ton éducation, tout ce que tu as semé avec amour et persévérance. Ghada, Chirine et moi te promettons de rester fidèles à tes enseignements et tes principes qui constituaient un noyau dur dans ton chemin de vie... Au revoir, papa, à nos retrouvailles. En regardant ton sourire endormi aujourd'hui, on est certain que tu es parti avec sérénité rejoindre la maison éternelle du Père.
Un homme juste nous quitte, on peut dorénavant l'implorer dans nos prières.

Nada KARAKÉ
(ton aînée, comme tu aimais me le répéter)