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Stephen Harper défend les frappes canadiennes contre le groupe EI

Le Premier ministre conservateur sortant Stephen Harper a défendu lundi, lors d'un débat électoral, la participation du Canada aux frappes aériennes contre des positions du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie face à des adversaires promettant d'y mettre fin.

A trois semaines des législatives du 19 octobre, les chefs des trois principaux partis, que cinq points seulement séparent dans les intentions de vote, participaient à un début inédit au Canada consacré à la politique étrangère.

Le Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) a promis de mettre un terme à la participation militaire du Canada au sein de la coalition menée par les Etats-Unis, tandis que le parti libéral (centre) retirerait les avions de chasse canadiens tout en continuant à entraîner les forces kurdes dans le nord de l'Irak.

"C'est un groupe prêt à massacrer des millions de personnes, qui a l'intention de lancer des attaques terroristes partout dans le monde, y compris dans ce pays, et qui a montré qu'il en avait la capacité", a dit M. Harper à propos de l'EI. "Nous devons maintenir la pression sur l'EI dans la région afin qu'il ne puisse pas la transformer en une base d'opérations terroristes", a ajouté le chef conservateur, au pouvoir depuis 9 ans et qui brigue un quatrième mandat.

Le Canada a dépêché six avions de chasse F-18 dans la région jusqu'en mars 2016, ainsi qu'environ 70 membres des forces spéciales chargés de conseiller et d'assister les forces kurdes en Irak.

Le chef du NPD Thomas Mulcair a cité le cas d'un soldat canadien tué en mars dernier dans le nord de l'Irak alors qu'il faisait du repérage au sol en vue de frappes aériennes pour montrer que le rôle des forces spéciales ne se limite pas à de l'entraînement. "Nous ne devrions pas être impliqués dans cette mission de combat", a-t-il dit.

Le libéral Justin Trudeau a accusé Stephen Harper de semer "la peur" en menant une politique étrangère belliqueuse, tout en renforçant au Canada les pouvoirs des services canadiens de renseignement, qui peuvent dorénavant exercer un contrôle inédit d'internet. "M. Harper veut qu'on ait peur qu'un terroriste se cache sous chaque feuille et derrière chaque pierre", a-t-il lancé. Les échanges ont aussi porté sur l'aide aux réfugiés syriens, l'Arctique, les relations avec les Etats-Unis, la Russie, le réchauffement climatique et les accords commerciaux.

Le Premier ministre conservateur sortant Stephen Harper a défendu lundi, lors d'un débat électoral, la participation du Canada aux frappes aériennes contre des positions du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie face à des adversaires promettant d'y mettre fin.
A trois semaines des législatives du 19 octobre, les chefs des trois principaux partis, que cinq points seulement séparent...