Le porte-parole des militaires retenus en otage par les jihadistes depuis plus d'un an, Hussein Youssef a indiqué dimanche soir qu'une partie de leurs tentes qui se trouvent place Riad el-Solh a été brulée.
"Ils ont détruit et brûlé une partie des tentes", a-t-il déclaré à l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). "Cela nous a poussé à nous retirer et fuir du camp en laissant tout derrière nous. Nous ne savons pas ce qui s'est passé", a-t-il poursuivi.
"La manifestation (contre la crise des déchets) s'est transformée, à la vitesse de l'éclair, en acte de violence", a-t-il affirmé. Il a également indiqué qu'"un grand groupe d'émeutiers a affronté les forces de l'ordre de manière malveillante".
Pour la deuxième journée consécutive, des Libanais de toutes les communautés religieuses et de toutes les régions se sont rassemblés par milliers, dimanche place Riad el-Solh, au centre-ville de Beyrouth, pour réclamer la démission du gouvernement qui a jusque là échoué à trouver une solution à la crise des déchets qui sévit depuis la fermeture du dépotoir de Naamé le 17 juillet.
En fin de soirée dimanche, la situation était critique place Riad el-Solh face au Grand Sérail. Un groupe de protestataires, dont le collectif "Vous Puez!", à l'origine des manifestations pacifiques, s'est totalement désolidarisé, continuait d'affronter les forces de l'ordre.
"Ils ont détruit et brûlé une partie des tentes", a-t-il déclaré à l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). "Cela nous a poussé à nous retirer et fuir du camp en...
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