Les députés grecs ont commencé jeudi à débattre en commissions parlementaires du nouvel accord de prêt avec les créanciers du pays qui sera soumis au vote de l'ensemble des parlementaires dans la soirée.
"Le calendrier est serré et nous sommes contraints à cette procédure d'urgence", a déclaré Gerasimos Balaouras, député de la gauche radicale Syriza, le parti au pouvoir, en introduisant la discussion. Il a rappelé que la Grèce avait un remboursement de 3,4 milliards à effectuer à la Banque Centrale européenne (BCE) jeudi prochain et qu'elle espérait d'ici là, grâce au vote sur le troisième plan de renflouement du pays par l'UE et le FMI, toucher un premier versement de l'aide prévue. Cette aide est évaluée entre 80 et 86 milliards d'euros sur les trois prochaines années.
Après la discussion en commissions parlementaires, le projet de loi sera débattu en séance plénière avec les 300 parlementaires grecs pour un vote attendu dans la soirée ou dans la nuit. Le gouvernement d'Alexis Tsipras devrait, en comptant sur les 106 voix des principaux partis d'opposition, obtenir la ratification de cette copieuse feuille de route - mêlant mesures budgétaires et réformes structurelles.
Mais il va de nouveau être confronté à la fracture que crée ce nouveau programme d'austérité à l'intérieur de son parti, avec, comme lors des votes du mois de juillet sur de premiers volets de mesures, de nombreuses défections à prévoir parmi les députés Syriza.
"Le calendrier est serré et nous sommes contraints à cette procédure d'urgence", a déclaré Gerasimos Balaouras, député de la gauche radicale Syriza, le parti au pouvoir, en...
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