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Culture

Ce que chantera « al-Majida » ce soir au stade Fouad Chehab

Majida el-Roumi est une angoissée ou tout simplement, sans doute, une diva perfectionniste et professionnelle comme on n'a plus l'habitude d'en voir. Pour son concert au Festival international de Jounieh, prévu ce soir, elle a consacré cinq séances de répétitions générales et des mois de préparatifs. Sa robe blanche, signée Georges Hobeika, est choisie depuis des lustres, et son répertoire musical « révisé » des dizaines de fois. Des préparations qu'elle juge nécessaires pour le concert annuel unique qu'elle donne chaque été au Liban.
Jeudi soir, elle s' est une nouvelle fois rendue au stade Fouad Chehab pour répéter avec l'orchestre, 40 musiciens dirigés par Élie el-Alia, avec Michel Fadel au piano. À défaut des 5 300 spectateurs attendus ce soir, elle avait un public d'une vingtaine de fans, venus de différents pays du monde arabe pour assister au concert. Tout heureux de pouvoir entendre, en exclusivité, ce petit bout de femme à la voix en or, ils l'ont chaleureusement applaudie pendant qu'elle revoyait le moindre détail avec les musiciens, en tenue décontractée.
Après un gros succès au Festival maghrébin de Mawazine, où elle s'était vue obligée d'animer deux concerts lors de la même nuit, Majida el-Roumi inaugurera ce soir le Festival de Jounieh, elle qui l'avait lancé en 2011 lors de sa toute première édition, le temps d'un concert de 2h10 minutes et qui affiche complet depuis des semaines. Au programme, un medley folklorique libanais – dabké oblige –, un medley arménien pour le centenaire du génocide, avec trois musiciens venus d'Arménie pour l'accompagner, une chanson inédite intitulée Tatawahhadoul-doumou', signée Mahmoud Haïdar et Michel Fadel, le tube de l'été 2014, al-Horriyya, et les classiques incontournables, Kalimate, Beirut sitt el-dounia, Matrahak bi albi et E3tazalt el-gharam. Une chaise vide, au premier rang, viendra enfin ramener les spectateurs à la réalité : la vacance présidentielle en est à son second été.

Majida el-Roumi est une angoissée ou tout simplement, sans doute, une diva perfectionniste et professionnelle comme on n'a plus l'habitude d'en voir. Pour son concert au Festival international de Jounieh, prévu ce soir, elle a consacré cinq séances de répétitions générales et des mois de préparatifs. Sa robe blanche, signée Georges Hobeika, est choisie depuis des lustres, et son...

commentaires (1)

Les textes et la musique de Magida el Roumi sont un enchantement ! Merci Magida de porter si haut et si loin la chanson libanaise.

Dounia Mansour Abdelnour

10 h 08, le 04 juillet 2015

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Commentaires (1)

  • Les textes et la musique de Magida el Roumi sont un enchantement ! Merci Magida de porter si haut et si loin la chanson libanaise.

    Dounia Mansour Abdelnour

    10 h 08, le 04 juillet 2015

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