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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Quatre dirigeants du Golfe seront absents du sommet USA-CCG

Seuls les émirs du Qatar et du Koweït ont répondu présent à l'invitation d'Obama.

Le roi Salmane d’Arabie saoudite (à droite) et le président américain Barack Obama à Riyad le 27 janvier 2015. Le monarque saoudien a décliné l’invitation d’Obama pour assister au sommet USA-CCG. Saul Loeb/AFP

Le roi d'Arabie saoudite et trois autres monarques du Golfe ne participeront pas au sommet entre les États-Unis et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), organisé par Barack Obama les 13 et 14 mai pour resserrer les liens avec ces États troublés par les négociations USA-Iran. En effet, six dirigeants du CCG avaient été invités à la Maison-Blanche mercredi et devaient participer le lendemain au sommet à la résidence présidentielle de Camp David. Malgré cette invitation prestigieuse de Barack Obama, seuls deux dirigeants, représentant le Qatar et le Koweït, feront le déplacement à Washington.
En l'absence du roi Salmane, la délégation saoudienne sera dirigée par le prince héritier Mohammad ben Nayef et comprendra également le fils du roi et ministre de la Défense, le prince Mohammad ben Salmane, a annoncé le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel al-Jubeir, dans un communiqué publié par l'ambassade d'Arabie saoudite à Washington.
L'émir de Bahreïn, Hamad ben Issa al-Khalifa, manquera le sommet et sera remplacé par son héritier, ont annoncé dimanche des sources officielles.
Malade, le sultan d'Oman sera représenté par son vice-Premier ministre. Quant aux Émirats arabes unis, ils seront représentés par le prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Khalifa étant également souffrant.
Washington et les États du Golfe doivent mettre au point un nouvel ensemble de mesures de sécurité au Proche-Orient.
Les États-Unis tiennent en outre à rassurer les États du Golfe, inquiets du désengagement croissant de Washington de la région et de l'éventualité que les accords en cours de finalisation avec l'Iran ne permettent à ce pays de se doter de la bombe atomique, des accords décrits par les pays du Golfe comme un pacte avec le diable.
Certains diplomates du Golfe s'inquiètent également en privé de l'influence grandissante de la diplomatie iranienne dans la région.
Les responsables du Golfe pressent les États-Unis de leur fournir des armes sophistiquées comme le chasseur F-35, ainsi qu'une clause de sécurité mutuelle face à la menace iranienne.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a précisé que le roi Salmane serait absent « en raison de la date du sommet, du calendrier du cessez-le-feu au Yémen et de l'inauguration du Centre Roi Salmane pour l'aide humanitaire », selon le communiqué de l'ambassade d'Arabie saoudite.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a rencontré la semaine dernière à Paris les ministres des Affaires étrangères des États du Golfe pour préparer ce sommet, auquel participeront Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Ce sommet était « attendu de longue date », selon un diplomate du Golfe. Un responsable américain a confié qu'un des objectifs majeurs de cette rencontre serait la création d'une structure de défense commune dans le Golfe, concernant « l'antiterrorisme, la sécurité maritime, la cybersécurité et le système de défense antimissiles balistiques ».
Washington et les États du Golfe devraient également aborder les conflits en cours en Irak, en Libye et en Syrie.
(Source : AFP)

Le roi d'Arabie saoudite et trois autres monarques du Golfe ne participeront pas au sommet entre les États-Unis et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), organisé par Barack Obama les 13 et 14 mai pour resserrer les liens avec ces États troublés par les négociations USA-Iran. En effet, six dirigeants du CCG avaient été invités à la Maison-Blanche mercredi et devaient participer le...
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