En réaction à l'arrestation du cheikh Khaled Hoblos jeudi soir à Tripoli, au Liban-nord, le porte-parole des Brigades Abdallah Azzam, le cheikh Sirajeddine Zreikat, a dénoncé vendredi la politique sélective des forces de sécurité du pays. "Où sont les coups de force des services de renseignements des FSI et de l'armée libanaise qui n'ont pas réussi à arrêter les assassins de (l'ancien Premier ministre) Rafic Hariri", s'est interrogé ce soir Zreikat sur son compte Twitter. Affirmant que dans la banlieue sud, "les criminels, les dépôts d'armes et de drogue pullulent", il a indiqué que "Tripoli est attaquée malgré sa faiblesse et sa pauvreté".
L'imam extrémiste de la mosquée Haroun à Minyé (Liban-nord), le cheikh Khaled Hoblos, était en fuite depuis les affrontements auxquels il avait pris part contre l'armée à Bhannine au Liban-nord, en octobre 2014. Au moment de son arrestation, le jihadiste Oussama Mansour, qui avait lui aussi participé aux combats de Bhannine et qui était recherché par la troupe, est arrivé sur les lieux et a attaqué les forces de l'ordre. Il a été aussitôt abattu.
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