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Manifestation pour la Syrie à Paris: "ni Assad, ni l'Etat islamique"

"Ni Assad, ni Etat islamique": des centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris à l'occasion du quatrième anniversaire du soulèvement en Syrie, accusant le régime de Bachar el-Assad d'avoir encouragé les jihadistes pour étouffer la contestation civile.

"Nous sommes tous avec vous, Syriens restez debout", scandaient les manifestants, au nombre de 700 selon la police. Ils se sont rassemblés à l'appel de plusieurs ONG sur la place de la République, d'où ils ont gagné l'Hôtel de Ville.

Des jeunes gens brandissaient un énorme drapeau de la révolution syrienne, d'autres esquissaient des pas de danse en reprenant les chansons des premières manifestations pacifiques contre le régime.
Le soulèvement populaire qui avait commencé le 15 mars 2011 s'est rapidement transformé en insurrection armée face à la répression implacable menée par le régime de Bachar el-Assad.

"Quatre ans après, nous voulons dire que la révolution continue", affirme Hassan Lababidi, l'un des organisateurs. "Assad et Daech (l'un des appellations du groupe Etat islamique, NDLR) sont les deux faces d'une même monnaie, la disparition d'Assad entrainera la disparition de l'Etat islamique, et non pas le contraire".
Rachad Abazied, une jeune activiste, distribue des autocollants sur lesquels est marqué "Assad/Daech, même m..."
"Nous reprenons un slogan lancé par des activistes pacifiques d'Alep", la grande ville du nord syrien, "pour dire qu'il n'y aura pas de liberté ni de démocratie si on ne débarrasse pas du monstre à deux têtes", affirme-t-elle.

L'opposition accuse le régime syrien d'avoir encouragé l'émergence des mouvements jihadistes, notamment le groupe de l'EI qui sème la terreur sur une partie du territoire syrien, pour montrer à l'Occident qu'il demeure la meilleure option.
"Le soulèvement était totalement pacifique à l'origine, mais le régime a provoqué sa militarisation", a assuré à l'AFP Monzer Makhous, ambassadeur de la coalition nationale syrienne (opposition) en France. "De plus, il a libéré quelque 900 extrémistes qui se trouvaient dans ses prisons et qui ont rejoint les rangs des organisations" jihadistes, "afin de dénaturer le soulèvement".

Plus de 210. 000 personnes ont été tuées depuis le début du soulèvement, et plus de 10 millions de Syriens ont été déplacés ou forcés à l'exil.

"Ni Assad, ni Etat islamique": des centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris à l'occasion du quatrième anniversaire du soulèvement en Syrie, accusant le régime de Bachar el-Assad d'avoir encouragé les jihadistes pour étouffer la contestation civile."Nous sommes tous avec vous, Syriens restez debout", scandaient les manifestants, au nombre de 700 selon la police. Ils se sont...