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Ebola: 10 personnes à "haut risque" au Texas sur 50 encore sous surveillance

Les autorités sanitaires américaines ont estimé jeudi que dix personnes présentaient un "haut risque" d'avoir été contaminées par l'homme ayant contracté le virus Ebola au Liberia et identifié tardivement aux Etats-Unis en début de semaine.

Au total, 50 personnes restaient sous surveillance vendredi au Texas, sur la centaine localisée à l'origine comme ayant pu avoir des contacts avec Thomas Eric Duncan. Ce dernier est arrivé sans symptômes à Dallas le 20 septembre en provenance du Liberia, foyer le plus important de l'épidémie en Afrique de l'Ouest et avec lequel les Etats-Unis n'envisagent pas pour le moment d'interdire les trajets.

"La plupart de ces personnes présentent un risque faible. Il y a une dizaine de personnes qui sont à haut risque, donc nous les surveillons de très près", a dit le chef des services de santé du Texas, le docteur David Lakey.

Ces personnes présentant un risque élevé appartiennent aux services de santé et sont aussi celles entrées en contact avec M. Duncan entre le moment où il a commencé à développer les symptômes de la fièvre hémorragique le 24 septembre et son hospitalisation en quarantaine le 28. Sa contamination a été confirmée le 30 septembre.

Les symptômes d'Ebola incluent fièvre, mots de tête, vomissements et diarrhées.
La période d'incubation va de deux à 21 jours et une personne ayant contracté le virus n'est pas contagieuse tant qu'elle n'a pas de symptômes. La fièvre hémorragique se transmet seulement au contact direct avec des fluides corporels.

L'épidémie d'Ebola, la plus grave depuis l'identification du virus en 1976, a fait plus de 3 300 morts, sur un peu plus de 7 100 cas enregistrés. Cinq pays sont affectés: Liberia, le plus touché, Sierra Leone, Guinée, Nigeria et Sénégal.

Le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a assuré qu'il "n'y a aucun projet d'imposer une interdiction de voyage à ce stade". "Un système très sophistiqué, à plusieurs niveaux, est en place pour s'assurer que les voyageurs sont en sécurité" dès le point de départ en Afrique de l'Ouest.

Par ailleurs, quatre membres de la famille de M. Duncan ont interdiction absolue de sortir de leur appartement jusqu'au 19 octobre, avec également impossibilité légale de recevoir des visiteurs. Des policiers montent la garde.
Des spécialistes de la décontamination sont intervenus vendredi dans l'appartement pour récupérer le linge utilisé par M. Duncan lorsqu'il a développé la maladie, selon des photos publiées sur internet par la mairie de Dallas.

En parallèle, les craintes d'une possible diffusion d'Ebola aux Etats-Unis enflaient après l'annonce vendredi de l'hospitalisation dans la capitale fédérale Washington d'un patient présentant des symptômes similaires à ceux d'Ebola et ayant récemment voyagé au Nigeria.
"Par extrême prudence, nous avons activé les protocoles adéquats de contrôle des maladies, y compris l'isolement du patient", a expliqué Kerry-Ann Hamilton, porte-parole de l'université Howard auquel est rattaché cet hôpital.

Les autorités sanitaires américaines ont estimé jeudi que dix personnes présentaient un "haut risque" d'avoir été contaminées par l'homme ayant contracté le virus Ebola au Liberia et identifié tardivement aux Etats-Unis en début de semaine.Au total, 50 personnes restaient sous surveillance vendredi au Texas, sur la centaine localisée à l'origine comme ayant pu avoir des contacts avec...