Le président directeur général d’Électricité du Liban (EDL), Kamal Hayek, a estimé jeudi que la situation de blocage à l'office était intenable.
Lors d'une visite au siège principal à Mar Mikhaël (Beyrouth) jeudi en compagnie de plusieurs employés, M. Hayek a exprimé son soutien aux salariés et journaliers d'EDL "qui accomplissent leur devoir, contrairement à certains de leurs collègues en grève". "Je salue les journaliers, notamment ceux dans la Békaa et le nord", a-t-il précisé.
La direction d'EDL avait publié un mémorandum chiffrant les places vacantes au sein de l'office à 897. Les journaliers, qui sont approximativement 1 700, refusent qu'on puisse exclure la moitié d'entre eux de l'intégration au cadre et se disent déterminés à poursuivre la grève ouverte et leur mouvement de protestation jusqu'à obtention de leurs revendications.
« Nous sommes avec tout ce qui est conforme à la loi, et dans ce cadre-là, tout est négociable », a lancé M. Hayek. Et de poursuivre : « Malgré toutes les insultes qui fusent contre moi, je leur pardonne, et je suis prêt à bâtir des relations solides avec eux dès aujourd'hui. Nous avons contacté le ministre de l'Intérieur et les autorités compétentes, et la fermeture des offices publics relève de leur compétence ».
M. Hayek a ajouté que "cette situation est intenable". "EDL et les citoyens ne peuvent pas être pris en otage par quelques journaliers. La majorité d'entre eux accomplissent leurs devoirs, et ceux qui bloquent l'office ne sont qu'une minorité", a-t-il dit. Face au maintien du blocage, il a cependant exclu tout passage en force et précisé que l'administration de l'office se fera depuis les bureaux de la centrale de Zouk (nord de Beyrouth).
Lors d'une visite au siège principal à Mar Mikhaël (Beyrouth) jeudi en compagnie de plusieurs employés, M. Hayek a exprimé son soutien aux salariés et journaliers d'EDL "qui accomplissent leur devoir, contrairement à certains de leurs...
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