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Sept membres de l'opposition arrêtés au Soudan

Sept membres d'un parti d'opposition soudanais, dont le chef est en détention depuis plus de trois semaines, ont été récemment arrêtés, a indiqué mardi un responsable de cette formation, le parti du Congrès soudanais.

"Un de nos membres a été arrêté tôt aujourd'hui à Khartoum", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du parti, Abdelqayoum Awad.

Six autres membres de ce parti ont aussi été interpellés par des agents de la Sécurité de l'Etat depuis le 11 juin à Nouhoud, au Kordofan-Ouest. Parmi eux figure le secrétaire général du parti dans cette région.
Un journaliste du journal Al-Jarida a été également arrêté.

Tous sont détenus en vertu de la loi sur l'état d'urgence en place dans cet Etat, où les rebelles sont actifs, a dit M. Awad.

Le président du parti, Ibrahim el-Cheikh, a lui été arrêté le 8 juin. Il est accusé par les autorités d'avoir critiqué la Rapid Support Forces (RSF) --une force paramilitaire qui combat la rébellion-- et les arrestations politiques, au cours d'une conférence organisée par le parti à Nouhoud.

Ghazi Salahaddine Atabani, du parti d'opposition Réforme Maintenant, a appelé le gouvernement à libérer M. Cheikh, accusé de trahison, et les autres militants emprisonnés, avant toute reprise du dialogue national.

Le président Omar el-Béchir, arrivé au pouvoir il y a 25 ans par un coup d'Etat, avait appelé en janvier à un "dialogue national" pour répondre à la volonté de changement exprimée lors d'un important mouvement de contestation en septembre.

Un début de dialogue politique avait suivi, tandis que des partis tenaient des rassemblements, sans que le régime ne les réprime.

Mais ce début d'ouverture a été mis à mal par une série d'arrestations, dont celle de l'ancien Premier ministre Sadek al-Mahdi, finalement libéré mi-juin après un mois de détention.

Ces arrestations ont conduit à s'interroger sur la réelle volonté de réformes du gouvernement.

Le parti du Congrès soudanais et d'autres formations comme le Parti communiste ont refusé de leur côté de rejoindre le dialogue, tant qu'une série de conditions n'étaient pas remplies, comme l'abolition de lois limitant les libertés.

Sept membres d'un parti d'opposition soudanais, dont le chef est en détention depuis plus de trois semaines, ont été récemment arrêtés, a indiqué mardi un responsable de cette formation, le parti du Congrès soudanais."Un de nos membres a été arrêté tôt aujourd'hui à Khartoum", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du parti, Abdelqayoum Awad.Six autres membres de ce parti ont...