"Aujourd'hui ce n'est pas la neige qui est tombée mais des barils d'explosifs jetés à partir d'hélicoptères et d'avions. Ils ont tué 36 personnes, dont une femme, 15 enfants et un adolescent dans Six quartiers dont ceux de Haydariyé, Ardh al-Hamra et Sakhour", situés dans le nord-est de la ville que se partagent le régime et les rebelles, a affirmé le directeur de cette ONG Rami Abdel Rahmane.
Les avions et hélicoptères ont attaqué les régions rebelles de la ville, autrefois important centre économique, a-t-on ajouté de même source.
Un militant du Centre des médias d'Alep (CMA), Mohammed al-Khatib, a qualifié les bombardements de dimanche de "sans précédent". "Chacun regardait les avions et les hélicoptères dans le ciel mais on ne pouvait rien faire", a-t-il dit à l'AFP.
Ces bombardements sont intervenus au lendemain de la livraison par le Croissant-Rouge syrien de nourriture et de médicaments à la prison centrale d'Alep, assiégée par les rebelles depuis huit mois.
Les volontaires ont fait sortir 15 prisonniers, a indiqué l'OSDH ajoutant qu'un autre groupe de 341 prisonniers attendaient d'être libérés.
Le régime de Bachar al-Assad a annoncé en début de semaine une amnistie pour les prisonniers en raison "des mauvaises conditions humaines et de santé" dans la prison, selon l'OSDH.
Entre-temps, au moins 32 civils appartenant à des minorités religieuses ont été tuées à Adra, près de Damas, depuis que les rebelles islamistes ont lancé mercredi leur offensive visant à contrôler l'accès principal à la capitale.
"Le nombre des victimes civiles s'est élevé à 32, dont quatre femmes, parmi eux des alaouites, des chiites et des druzes", a souligné l'OSDH qui s'appuie sur un réseau important de militants et de sources médicales.
Plus de 126.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis mars 2011 et des millions d'autres ont fui leurs foyers.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban