La Cour d'appel a approuvé, mardi, une décision du Tribunal militaire de rejeter les arguments préliminaires avancés par Hyam Eid, l'avocate de l'ancien député et leader du Parti arabe démocratique (PAD), Ali Eid, pour justifier l'absence de réponse de son client aux convocations de la justice.
Le 12 novembre dernier, Hyam Eid, sœur de Ali Eid et avocate au barreau de Tripoli, avait présenté au juge d'instruction un rapport médical justifiant l'absence de son frère.
Deux semaines plus tard, le premier juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, avait rejeté les arguments avancés par l'avocate, ainsi que la demande de levée de la commission d'enquête qui concerne ce dernier et celle de remise en liberté du chauffeur de M. Eid, Ahmad Ali.
Début novembre, le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Sakr Sakr, avait engagé des poursuites contre Ali Eid et Ahmad Ali pour avoir facilité la fuite d'un suspect en Syrie. M. Eid doit être interrogé sur des aveux faits par son chauffeur, actuellement en détention, qui a affirmé que c'est sur instructions de son patron qu'il a conduit en Syrie un homme qui aurait trempé dans le double attentat perpétré en août dernier à Tripoli.
Pour la Cour d'appel, les arguments de l'avocate ne sont "pas convaincants". En conséquence de quoi la Cour estime que M. Eid "fait obstruction à la justice et lui fait perdre son temps pour des raisons non valables".
Le 12 novembre dernier, Hyam Eid, sœur de Ali Eid et avocate au barreau de Tripoli, avait...
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