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Rohani appelle à plus de "tolérance" pour gérer la question des opposants politiques

Le président iranien Hassan Rohani a estimé samedi que la question des opposants politiques pouvait être réglée avec plus de "tolérance" en réponse à des étudiants qui réclamaient la libération des deux chefs de l'opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi.


"Mon gouvernement est engagé par ses promesses à la population (...) nous avons besoin de tolérance et de patience (...) Nous devons savoir qu'avec raison et modération, les questions peuvent être réglées", a déclaré M. Rohani lors d'une réunion à l'occasion de la journée de l'étudiant à l'université Shahid Beheshti, dans le nord de Téhéran.


Alors qu'un groupe d'étudiants criait "les prisonniers politiques doivent être libérés" et "Moussavi et Karoubi doivent être libérés", d'autres ont répondu: "les comploteurs hypocrites doivent être pendus", en référence notamment à ces deux leaders de l'opposition.

MM. Karoubi et Moussavi, qui avaient rejeté la réélection du président conservateur Mahmoud Ahmadinejad en 2009 et pris la tête du mouvement de contestation, sont en résidence surveillée depuis février 2011.


"Pour atteindre nos objectifs, nous avons besoin de consensus et d'unité. Il nous faut plus de tolérance. Si nous n'arrivons pas à régler nos problèmes internes avec calme et logique dans le cadre de la loi, comment pourrons nous régler les problèmes du monde", a déclaré encore M. Rohani, dont l'intervention était retransmise à la télévision.


Le porte-parole du gouvernement, Mohammad Bagher Nobakht, avait déclaré le 28 novembre au quotidien réformateur Etemad que la levée de la résidence surveillée, la levée des restrictions politiques et sécuritaires étaient au programme du gouvernement.


En septembre, lors de son séjour à New York où il a assisté à l'Assemblée générale des Nations unies, le président Rohani avait lui-même déclaré qu'il espérait pouvoir obtenir la libération de davantage de prisonniers, après celle de plusieurs opposants avant son voyage.
"Nous n'aimons pas avoir ou voir quelqu'un en prison. Nous aimerions avoir des prisons vides", avait-il déclaré.


Le religieux conservateur, l'ayatollah Ahmad Khatami, qui intervenait à la prière du vendredi de Téhéran, a mis en garde les opposants en affirmant que "le complot de 2009 n'était pas une protestation mais un crime et une trahison", en référence aux manifestations qui avaient suivi la réélection de M. Ahmadinejad.

Le président iranien Hassan Rohani a estimé samedi que la question des opposants politiques pouvait être réglée avec plus de "tolérance" en réponse à des étudiants qui réclamaient la libération des deux chefs de l'opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi.
"Mon gouvernement est engagé par ses promesses à la population (...) nous avons besoin de tolérance et de patience (...)...