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Turquie: un homme arrêté avec une bombe factice près du bureau d'Erdogan

La police turque a interpellé jeudi un homme portant sur lui une bombe factice à proximité du bureau du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur, Muammer Güler.
"Cet individu avait sur lui un dispositif ressemblant à un engin mais qui n'en était pas un", a indiqué M. Güler, qui a présenté l'individu comme étant "psychologiquement instable".
"L'homme qui est interrogé par la police s'était en fait dénoncé cinq minutes au préalable pour nous prévenir de son arrivée et nos hommes étaient prêt à le maîtriser", a souligné le ministre, "ce n'est rien de grave".
Les médias turcs avaient dans un premier temps rapporté que cet homme était porteur d'un engin explosif et qu'il avait été blessé par balles par la police, devant les bureaux du chef du gouvernement à Kizilay, dans le centre de la capitale turque.
Les policiers ont d'abord ordonné à l'homme, identifié comme Tugrul Bayir, 52 ans, de présenter une pièce d'identité, ce qu'il a refusé de faire, avant de se jeter sur lui et de le maîtriser, ont précisé ultérieurement les chaînes de télévision turques CNN-Türk et NTV.
"Il n'y a pas de bombe. Et vous verrez que cet homme n'a pas été blessé lorsqu'il apparaîtra devant un tribunal demain (vendredi)", a déclaré à la presse le responsable des services de sécurité du premier ministre, Ramazan Bal.
Selon les témoins interrogés sur place par l'AFP, l'individu portait un corset contenant du mastic relié à des câbles et portait une boîte noire.
M. Erdogan n'était pas présent à son bureau lors de l'incident. Il participait à une réunion au siège de son Parti de la justice et du développement (AKP).
"Nos services de sécurité enquêtent pour savoir si le suspect était lié à un quelconque groupe (interdit)", a déclaré M. Erdogan à son départ pour une visite officielle en Russie. "La justice prendra une décision en fonction des résultats de cette enquête", a-t-il ajouté.
Les rebelles kurdes ou des organisations d'extrême gauche ont revendiqué à plusieurs reprises des attentats suicide meurtriers à Ankara au cours des dernières années.
Le DHKP-C (Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple) a revendiqué en mars dernier des attaques à la grenade et à la roquette qui avaient visé le ministère de la Justice et le siège de l'AKP, blessant l'épouse d'un policier.
Le DHKP-C a également revendiqué une attaque suicide à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis à Ankara, qui a provoqué la mort d'un agent de sécurité turc le 1er février.
Soutien des rebelles qui combattent le régime du président Bachar al-Assad, la Turquie a également été visée par des attentats liés à la guerre civile en cours en Syrie. Le 11 mai 2013, un attentat à la voiture piégée a causé la mort de 52 personnes à Reyhanli, une grosse bourgade agricole proche de la frontière syrienne.

La police turque a interpellé jeudi un homme portant sur lui une bombe factice à proximité du bureau du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur, Muammer Güler."Cet individu avait sur lui un dispositif ressemblant à un engin mais qui n'en était pas un", a...