"Tous ceux qui ont une influence sur la situation doivent absolument être invités à la conférence. Cela inclut tous les voisins de la Syrie, cela inclut presque tous les pays du Golfe persique, pas uniquement les pays arabes mais aussi l'Iran", a dit M. Lavrov lors d'une conférence de presse.
Il a souligné que "tous ceux qui avaient une influence sur tel ou tel groupe en Syrie devait être à la table des négociations".
Ensuite les Syriens se parleront "entre eux directement par l'intermédiation de l'émissaire spécial Lakhdar Brahimi", a-t-il ajouté.
L'Iran entretient des relations étroites avec le président syrien Bachar al-Assad et est soupçonné d'armer les milices du Hezbollah libanais qui combattent au côté des troupes du régime syrien.
M. Lavrov s'exprimait alors que M. Brahimi a ouvert mardi à Genève une réunion avec hauts responsables russe et américain pour tenter une nouvelle fois de fixer une date pour la conférence Genève-2, qui vise à mettre en oeuvre un accord international sur une transition politique en Syrie, signé le 30 juin 2012 à Genève, mais jamais appliqué.
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