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Chute d'obus à Damas: une fillette tuée, 11 personnes blessées (agence)

Une fillette de 8 ans a été tuée et 11 personnes ont été blessées par la chute d'obus samedi sur un quartier résidentiel du centre de Damas, a rapporté l'agence officielle Sana en accusant les rebelles de cette attaque.

"L'obus de mortier tiré par des terroristes s'est abattu près de l'école As-Salam dans le quartier d'Abou Roummané", autrefois un quartier aisé de Damas, a indiqué l'agence.

Une fillette de huit ans a été tuée et 11 civils, dont des femmes, ont été blessés, a-t-elle précisé. L'école était fermée.

L'obus a en outre provoqué des dégâts matériels dans les commerces et les voitures.

Le régime de Bachar al-Assad utilise le mot "terroristes" pour désigner les rebelles qui tentent depuis plus de deux ans et demi de le renverser.

Selon l'agence, un deuxième obus s'est abattu sur le toit d'un immeuble sur la place de l'Etoile, également dans le centre de la capitale, faisant des dégâts matériels.

D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG syrienne qui s'appuie sur un réseau de militants et de médecins à travers le pays en guerre, la fillette a été tuée alors qu'elle se trouvait dans une voiture.

Les insurgés ont à plusieurs reprises attaqué au mortier le centre de la capitale à partir de certains quartiers périphériques où ils sont retranchés.

Mercredi, deux tirs au mortier se sont abattus sur la Banque centrale de Syrie, et une semaine plus tôt, un tir avait frappé le consulat d'Irak, tuant une femme.

Plus au nord, dans la province d'Alep, l'aviation du régime a de nouveau lancé des "barils explosifs" sur la ville stratégique de Sfiré, contrôlée principalement par des jihadistes et située près d'un site chimique présumé, selon l'OSDH.

Depuis plusieurs jours, combats et bombardements secouent cette ville et ses environs alors qu'une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) est depuis le 1er octobre en Syrie pour superviser le démantèlement, par les autorités syriennes, de l'arsenal chimique.

Le régime veut reprendre Sfiré car il veut sécuriser le secteur afin de pouvoir "amener les inspecteurs au site", explique Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. "Or, pour le moment, il ne peut pas car la route et la région sont trop dangereuses".

Selon l'OSDH, le site militaire est soupçonné d'abriter des armes chimiques, ainsi que de grandes quantités d'armes et de forces militaires.

Les violences dans cette zone mettent en lumière les risques pour cette mission qui doit inspecter au total 20 sites, dont certains dans "des zones dangereuses".
Une fillette de 8 ans a été tuée et 11 personnes ont été blessées par la chute d'obus samedi sur un quartier résidentiel du centre de Damas, a rapporté l'agence officielle Sana en accusant les rebelles de cette attaque."L'obus de mortier tiré par des terroristes s'est abattu près de l'école As-Salam dans le quartier d'Abou Roummané", autrefois un quartier aisé de Damas, a indiqué...