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Attaque chimique en Syrie: la Russie "seule" à accuser l'opposition (Pentagone)

La Russie est "isolée et seule à accuser" l'opposition syrienne d'avoir perpétré l'attaque chimique du 21 août, a affirmé jeudi le porte-parole du Pentagone George Little, réagissant aux accusations du président russe Vladimir Poutine.

Evoquant une "vision diamétralement opposée" de celle du chef du Kremlin, M. Little a rappelé que "plus de 30 pays" partagent l'analyse des Etats-Unis selon laquelle le régime Assad est "responsable de l'utilisation d'armes chimiques le 21 août" qui a fait 1.429 morts près de Damas, selon le renseignement américain.

Dans une tribune publiée par le New York Times, Vladimir Poutine a estimé que les rebelles avaient organisé l'attaque chimique afin de provoquer une intervention étrangère. Cette attaque du 21 août est à l'origine de la décision de Barack Obama d'envisager une action militaire ciblée contre le régime de Bachar al-Assad.

"Il y a toutes les raisons de croire que (le gaz toxique) a été utilisé non pas par l'armée syrienne, mais par les forces d'opposition, pour provoquer une intervention de leurs puissants soutiens étrangers, qui se seraient mis du même côté que les fondamentalistes", écrit le président russe.

Pour le porte-parole du Pentagone au contraire, "les preuves indiquent clairement que le régime Assad est directement responsable".

Au cours de son allocution mardi soir, le président Obama avait longuement rappelé que les services américains ont détecté dans les jours précédant le 21 août des signes de préparatifs d'une attaque chimique par les forces syriennes et que "de hauts responsables de la machine militaire d'Assad ont passé en revue les résultats de l'attaque".

"A l'évidence, l'opposition n'a pas les capacités de conduire une attaque coordonnée d'une telle ampleur avec des roquettes et de l'artillerie depuis un quartier tenu par le régime et ciblant un quartier tenu par les rebelles", a pour sa part observé le porte-parole du Pentagone.

Les chefs de la diplomatie russe et américain, Sergueï Lavrov et John Kerry se sont retrouvés jeudi à Genève pour discuter de l'offre russe, acceptée par Damas, de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international en vue de sa destruction.

"Le président Poutine a engagé sa crédibilité" dans cette opération, selon le porte-parole du Pentagone. "Le monde va savoir si la Russie va jusqu'au bout de son engagement".
La Russie est "isolée et seule à accuser" l'opposition syrienne d'avoir perpétré l'attaque chimique du 21 août, a affirmé jeudi le porte-parole du Pentagone George Little, réagissant aux accusations du président russe Vladimir Poutine.Evoquant une "vision diamétralement opposée" de celle du chef du Kremlin, M. Little a rappelé que "plus de 30 pays" partagent l'analyse des Etats-Unis...