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Syrie: Borloo demande à Hollande de saisir l'Assemblée générale des Nations unies

Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a "exhorté" dimanche le président François Hollande "à saisir l'Assemblée générale des Nations unies, instance de recours du Conseil de sécurité" avant de lancer une intervention militaire contre la Syrie.

Dans une interview publiée sur le site du Figaro, M. Borloo déclare que "la plus grande instance légitime du monde est l'Assemblée générale des Nations unies plus encore que le Conseil de sécurité". "Intervenir militairement sans l'avoir saisie serait lourd de conséquence", ajoute-t-il.

"Quand bien même le Conseil de sécurité bloquerait, j'exhorte le président de la République, conformément à la résolution 377 à saisir l'Assemblée générale des Nations unies, instance de recours du Conseil de sécurité. C'est son droit et c'est son devoir", affirme l'ancien ministre.

Samedi, en marge de l'ouverture des 7e Jeux de la francophonie, François Hollande a évoqué une éventuelle saisine du Conseil de sécurité, à nouveau, avant de décider de frappes.

Sur ce point, Paris, qui doute de pouvoir lever le veto russe et chinois, estime en revanche possible de dégager une majorité de 9 voix sur les 15 que compte le Conseil. Si tel était le cas, une intervention n'obtiendrait certes pas de feu vert du Conseil, mais le fait de présenter une majorité en faveur d'une opération contre la Syrie serait un argument supplémentaire à opposer aux opinions publiques rétives.

Favorable à une intervention mais à plusieurs conditions qui ne sont pas réunies aujourd'hui à ses yeux, M. Borloo répète sa demande de vote du Parlement sur ce dossier. Mais si le chef de l'Etat ne saisissait pas le Parlement, il estime qu'il serait "indispensable qu'il s'entretienne avec les principaux responsables politiques français, car quand la France est engagée, il faut tout faire pour l'union nationale".

Mercredi, lors du débat au Parlement sur la Syrie, le président de l'UDI, avait évoqué un "bilan effroyable" du conflit syrien et "un engrenage fatal" justifiant que "les criminels (soient) punis" mais avec "une réponse globale et internationale".

Il avait jugé impossible pour l'instant une intervention militaire de la France en Syrie "sans preuves irréfutables" de l'usage d'armes chimiques et "sans une coalition très large".

Dans son interview dimanche, l'ancien ministre explique que "ce qui serait inacceptable, c'est que des frappes soient décidées dans la foulée d'un vote favorable du Congrès américain et que François Hollande demande au Parlement de se prononcer après coup".
Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a "exhorté" dimanche le président François Hollande "à saisir l'Assemblée générale des Nations unies, instance de recours du Conseil de sécurité" avant de lancer une intervention militaire contre la Syrie.Dans une interview publiée sur le site du Figaro, M. Borloo déclare que "la plus grande instance légitime du monde est l'Assemblée...