Le ministre démissionnaire de l'Energie et de l'Eau, Gebran Bassil, a dénoncé la prise du village chrétien de Maaloula par les rebelles syriens, dénonçant "un crime et une attaque symbolique". Selon lui, cette offensive intervient dans le cadre du projet visant à vider l'Orient des chrétiens. Lors d'une conférence de presse, dimanche, M. Bassil a appelé à hausser la voix contre la politique des takfiri qui veut éliminer l'autre et à œuvrer pour la protection de l'existence des chrétiens. "Même les musulmans d'Egypte ont rejeté le pouvoir des Frères musulmans. Pourquoi devons-nous les accepter?", a-t-il demandé. M. Bassil a dans ce contexte dénoncé la position du monde occidental laïc qui considère qu'el-Qaëda n'existe pas en Syrie. Selon lui, si le monde chrétien garde le silence aujourd'hui, comme il l'a fait pour l'enlèvement des deux évêques syriens, nous serons alors face à l'auto-destruction.
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