"J'ai lu dans un journal français l'entretien accordé par Bachar al-Assad" et publié mardi, a indiqué le chef de l'État lors d'une conférence de presse commune à l'Élysée avec le président de la République d'Allemagne, Joachim Gauck.
"La différence entre une dictature et une démocratie, c'est que dans une démocratie un dictateur peut s'exprimer dans un journal, y compris pour insulter ses dirigeants, proférer des mensonges, notamment sur le chimique, laissant croire qu'il ne disposait pas de stock, et menacer le peuple français", a-t-il lancé.
"A cette lecture, je suis sorti renforcé encore dans ma détermination, celles et ceux qui avaient des doutes sur les intentions de Bachar al-Assad ne peuvent plus en avoir, il parle de +liquider+ tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui", a souligné M. Hollande.
Dans cette interview au Figaro, Bachar al-Assad a mis notamment en garde contre le risque d'une "guerre régionale" en cas d'action militaire occidentale et menace Paris de "répercussions négatives" sur les intérêts français.
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